En attendant les vidéos du ski, voici LA vidéo que nous devons voir, ensemble. Eikichi, chat sibérien de son état. Sa vie, son œuvre, sa puissance, son ami Dino. Soyez forts, cette vidéo est intense. La musique est de moi, fait sur la version iOS de Garageband, qui est vraiment bluffante.

Bon, si la vidéo vous a fait rigoler, c’est cool. Maintenant, si vous avez deux petites minutes, je vous invite à lire la suite de l’article, qui parle d’un souci que j’ai eu lors de cette vidéo. Une occasion de débattre un peu…

Bon, en l’occurrence, mettre une vidéo de son chat qui va intéresser au grand max une dizaine de personne, ça n’a rien de foufou. Après, c’est sûr, parfois, notamment avec les chats, des vidéos peuvent avoir une plus grande audience que d’autres. Pour exemple, ma vidéo Gay Cats qui a explosé mon précédent record sur Dailymotion (ma seconde version du clip Tarte Flambée) avec 35.000 vues, par je ne sais quel procédé étrange.

Enfin bref, tout ça pour dire que poster une vidéo d’Eikichi, pour le fun, a peu de chance de devenir un gigantesque buzz et n’a pas pour vocation de me faire gagner du fric. Non, juste l’envie de partager des moments rigolos de mon chat avec une petite intro en hommage à la première scène de l’épisode IV de Star Wars et le super passage du Destroyer stellaire, et puis, une petite musique funky de je ne sais plus quel groupe, que j’avais récupéré dans un album que j’ai chez moi, une sorte de giga best of disco qui fleure bon les années soixante-dix, quand ton papa et ta maman faisaient des choses improbables dans des habits de lumière.

Et là, Youtube interdit purement et simplement ma vidéo, pour des raisons de droits d’auteur. Comme on me l’a expliqué plus tard, même si je ne fais pas d’argent sur cette vidéo, la question de droit d’auteur concerne également la simple diffusion du contenu musical, quel qu’il soit. Et c’est là justement que ça me dérange. Je m’explique.

Tout d’abord, à aucun moment il n’est mentionné « Une restriction de la part du groupe machin chouette vous interdit de diffuser cette vidéo », non, c’est plutôt « Ce morceau appartient à EMI, il vous est interdit ne serait-ce que de le fredonner dans la rue, sinon vous êtes passible de la chaise électrique ». J’exagère, comme toujours, mais c’est le sentiment qui me parcourt lorsque j’assiste à ce genre de pratique. Gagner sa vie avec la musique, cela me parait tout à fait normal. Mais le fait de la diffuser est également un moyen de la promouvoir. Alors, que Youtube se protège d’une éventuelle diffusion de cette musique accompagnant une vidéo de viol de bébés, je comprends, mais en l’occurrence, je ne fais que mettre en avant une œuvre musicale que j’apprécie.

Je suis peut-être idéaliste, mais j’imagine mal ces groupes funky, aux cheveux boules disco, interdire à un pauvre internaute de mettre leur zic sur une une vidéo de son petit chat, eux-mêmes revendiquant à l’époque une certaine liberté d’esprit et de pensée.

Bon, voilà, ça ne changera pas le monde, mais j’ai vraiment l’impression d’avoir sous les yeux, un exemple des dérives que peuvent impliquer les droits d’auteur. Des dérives qui me semblent plus protéger les intérêts des maisons de disque que ceux des artistes, et où la musique est reléguée au second plan. Moi qui pensais que la zic était une sorte de langage universel, quelque chose qui dépassait les frontières. Un peu trop utopique le CaliKen. Enfin bon, quand je serai une star internationale, sache-bien que, loin d’encourager le piratage (et encore), jamais je ne t’interdirai d’utiliser ma musique pour accompagner des vidéos de ton chat. Mais pas de viol de bébé par contre.

En attendant, je préfère prendre le positif dans cette affaire, et me dire que ça a été l’occasion de faire une petite zic sur la version iPhone de Garageband, qui n’en finit pas de me surprendre, en bien. Allez les amis, à la prochaine (pour des vidéos du skiiiiii, cette fois, avec de la zic libre de droit : LA MIENNE)