Marathon de Paris 2016

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Salut les loulous !

Je voulais trouver une excuse pour vous parler du second marathon de ma vie, et hop, la voilà qui tombe à point nommé.

Marathon de Paris, Ze Retour

Oui, parce que oui, blablabla, l’année dernière j’ai fait mon premier marathon, et j’étais content, mais en flip Cette fois-ci, je flippais bien moins, et avec une préparation moins stressante mais plus expérimentée, j’ai battu mon temps de 2015 de plus de 20 minutes, sans pour autant passer la barre des 4 heures. De quoi progresser encore et encore ! Tout ça pour dire que j’ai bien kiffé cette 40ème édition, même si, dans les derniers kilomètres, tu as envie de pleurer et de crier « mais pourquoi on fait ça bordel ? ».

Passons à la croustillance.

Le plaisantin

Dimanche dernier, donc, a eu lieu un petit évènement que j’ai appris juste aujourd’hui. Si tu n’es pas très au fait des marathons, sache tout de même ceci : quand tu as plus de 50.000 coureurs à gérer, même sur les Champs-Élysées, tu les fais pas partir tous ensemble. Non. Il fait savoir que chaque participant est classé suivant son temps estimé. Entre le type qui prévoit de faire ses 42,195 km en 5 heures et le Kényan qui va le boucler en à peine plus de deux heures, il y a un monde, que dis-je, un univers. Du coup, chaque « sas » regroupe plusieurs milliers de coureurs qui partent à des horaires différents. Le sas « Élites »est le premier à partir, puis le sas « Préférentiels », puis les 3h00, 3h15, etc.

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BREF ! L’histoire en question, je te la résume rapidos : Hier, au véritable départ du Marathon de Paris, c’est à dire, celui du sas élites, celui des fameux Kényans et des meilleurs coureurs de l’univers, un type a fait le malin et a doublé tout le monde pendant 600 mètres. Retransmis en direct, les caméras ont rapidement filmé autre chose que le « plaisantin » et les commentateurs sportifs n’ont pas manqué de fustigé le type. Ce même type qui a riposté sur Internet ensuite.

Alors que penser ? Une fois de plus, mon côté Balance fait en sorte que je comprends tout le monde. Ou plutôt, le contraire. Bim, un taquet sur la gueule à vous tous.

Un taquet sur le visage graisseux de ces commentateurs qui se permettent d’être plein de bonne morale et de fustiger un sportif alors qu’ils ne seraient même pas (même plus ?) capable de courir un 10 km. Faut quand même préciser les cocos, que les fameux Kényans courent à environ 20 km/h. Pour te donner une idée, c’est à peine en dessous de la vitesse de sprint d’un type normal. Ok. Imagine que tu sprintes pendant 2 heures, sans t’arrêter. Totalement impensable hein ? Du coup, le coco qui les a doublé a réussi à courir plus de 600 mètres devant eux. Qui plus est, en faisant le mariol et en se prenant en selfie. A plus de 21 km/h. Le même mec qui, de base, est dans le sas préférentiel parce que, excusez du peu, il boucle quand même son dernier marathon en un peu plus de 2h30. Donc c’était clairement pas un rigolo non plus.

d53945919aab6702984559016006a4bc_LCoco l’asticot qui a fait son numéro

Mais un taquet dans son visage quand même. Tout simplement parce que, quand tu fais le mongolien, aussi rapide et bon soit-il, en te prenant en selfie qui plus est, il faut t’attendre à ce que ta provocation provoque, et que tu reçoives des commentaires de ce genre. Quand tu fais le kéké, les premiers à réagir sont souvent les kékés eux-mêmes. Et ouais mec. Alors voilà, tu as fais ton petit exploit, super, mais tu es passé aussi pour un gros blaireaux irrespectueux.

12494858_10154114157169429_6766511914017961376_nTel un visionnaire, j’avais fait la même chose, mais en montage photo, moi, un jour avant le Marathon.

Saluons ceux qui le valent

Ne nous attardons donc pas sur cette broutille, et saluons plutôt tous ces coureurs plus ou moins pro, réunis pour l’amour du masochisme de la course à pied et ces jeunes trentenaires qui, dans un souci de reconnaissance et de respect mutuel, applaudissent tous les musiciens qui encouragent les marathoniens sur le côté du circuit. *Musique glorieuse américaine*. Oui, des coureurs comme cet homme en vert, dont le courage et la vivacité de corps et d’esprit devraient, aujourd’hui, faire la une des journaux.

A vous Cognacq-jay