[Test] New Star Soccer : iOS, foot et dangereuse addiction !

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C’est en écoutant un des délicieux podcast du site web Gameblog que j’ai entendu le dénommé Julo, journaliste de son état, parler, presque fortuitement, d’un jeu sur iOS aussi simple qu’addictif : New Star Soccer. J’aime beaucoup les podcasts de Gameblog, et je les écoute souvent quand je fais du sport, notamment du vélo d’appartement, mais ça, on s’en fiche beaucoup beaucoup en fait. Mais si je vous parle de sport, c’est surtout parce que le jeu (pour ma part, iPhone) auquel je joue est également un jeu de sport, puisqu’il s’agit ici de football. Ou de soccer, comme dise nos amis Québecquois, d’où son titre. Je vais donc vous en parler de façon synthétique et humoristique, comme j’ai l’habitude de le faire, car je suis doux.

Le football met aux prises deux équipes de onze joueurs sur un terrain rectangulaire de 90 à 120 mètres de long sur 45 à 90 mètres de large. Pour les matches internationaux, les … AHAHAHA, vous m’avez cru, vous m’avez tous cru.

Bon, l’intérêt de New Star Soccer, c’est d’être ultra simple et dispo sur toutes les plateformes du l’univers. Android, iOS, PC et Minitel. Si vous avez aimé les simulations d’entraîneur comme Football Manager, vous serez certainement séduits par ce soft. Ici, on incarne un joueur. L’interface est super simple, regarde :

Le menu principal. Le niveau de difficulté en haut à gauche, à droite, l’énergie.

En gros, on est un jeune joueur (on commence à l’âge de 16 ans), et on rejoint un club pourri de nationale (pour ma part, j’ai été pris à Quevilly). Entre chaque match, on regagne un peu d’énergie. Une énergie indispensable pour gérer au mieux sa vie et son entraînement, et que l’on peut récupérer en buvant des boissons énergisantes, payantes, car la gestion de l’argent est dominante. On augmente donc un peu ses stats en coup-franc, vélocité, puissance, etc. mais aussi sa relation avec son entraîneur, son équipe (qui fluctue, évidemment, suivant nos résultats et comportement pendant les matchs), ses sponsors, qui nous rapportent de l’argent, ses fans, et même sa petite amie ! Des mini-jeux de carte (memory) nous permettent d’augmenter notre relation avec tout ça. On peut également acheter des objets de tous les jours (consoles, télé, scooter, voiture, appartement, maison, jet privé…) pour augmenter notre bonne humeur et notre image auprès des autres… Et même jouer au Black Jack, à la roulette, aux courses de chevaux et autres folies, pour essayer de gagner un peu plus de flouze. Mais attention, trop d’addictions aux jeux de hasard et les fans ainsi que le coach perdront confiance en nous. Possibilité également d’acheter des chaussures qui augmentent nos statistiques, mais ne durent qu’un nombre limité de match. Tiens, parlons-en plus en détail, des matchs…

Chaque rencontre est présentée par écrit, avec les actions principales, les buts, et dès que notre joueur est dans l’action, on se retrouve sur le terrain… aux graphismes minimalistes.

A gauche, l’écran qui apparait lorsque notre joueur doit agir… à droite, l’écran où défile le match. (Pour info, les deux ne sont pas affichés en même temps).

On suit donc les résultats de son club avec un peu de recul, car l’objectif n’est pas tant d’amener notre petit club de National en L1, mais plutôt d’avoir une carrière extraordinaire et finir dans une pub Nike tout nu sur un cheval en jouant pour le FC Barcelone. Sauf que, si nos résultats persos sont bons, il est également possible que ceux de l’équipe suivent. A 20 ans, mon perso a réussi à amener Quevilly en L1, et à gagner la coupe de l’UEFA. Oui, le réalisme n’est pas omniprésent mais tout de même…

Ce jeu est terriblement addictif. Les matchs s’enchaînent rapidement, on prend vite ses repères et on ne pense plus qu’à ça. Gérer ses relations avec son boss/équipe/fans/sponsors/copine, gérer son contrat avec son club, le renégocier, être transférer dans des clubs géniaux, attirer enfin le coach de l’équipe nationale et jouer avec, faire du black jack pour s’acheter les meilleures chaussures, choisir d’être collectif dans les matchs pour augmenter sa relation avec les autres joueurs, ou bien la jouer perso pour mettre des buts fous et avoir une prime et s’acheter une moto… Le tout avec des graphismes pourris, mais pas assez pour nous donner l’envie d’arrêter !

 Avant de tirer ou de faire une passe, on choisit la puissance de la frappe et la direction. Ensuite, il faut frapper dans le ballon (parfois en mouvement) suivant l’effet qu’on veut y mettre. On tape en bas pour lever la balle, en haut pour une passe à raz-de-terre, comme dans la VRAIE VIE !

L’appli est gratuite, mais on ne peut jouer qu’aux matchs, ce qui est vraiment sans intérêt. Pour le mode carrière (iOS nous offre 10 matchs gratuits), il faudra débourser 0.89 centimes, ce qui n’est vraiment rien par rapport au plaisir simple et footballistique que procure ce jeu. Je vous le conseille mais… attention, si vous perdez toute vie sociale ou que vous oubliez de descendre à la bonne station de métro, à trop être plongé dans la gestion de votre carrière de star du ballon rond, je décline toute responsabilité !!!