« Tu es Marius. Tu dois sauver Rome. Prends ce glaive. »
« Ok mec. »
Magnificus
Ryse faisait parti des jeux de lancement lors de la sortie de la Xbox One. Profitant de l’excellent moteur CryENGINE, il fut alors une véritable vitrine technologique des performances de la console de Microsoft lors de sa sortie, fin 2013.
« J’vais vous en mettre plein les mireeeeettes ! »
Trois ans plus tard, difficile de dire que le jeu a pris une ride. Il reste magnifique, avec de très très beaux décors, des personnages principaux plutôt réussis et une bonne fluidité même avec beaucoup d’éléments à l’écran. On peut le dire, Ryse est beau.
Ryse fait parti de ses jeux dont les graphismes tuent la gueule
Historiarum
Rome, il y a longtemps. *Musique épique*. Marius est un général victorieux et puissant de l’armée romaine. Admiré par ses troupes, craint par l’ennemi. Un ennemi qui est d’ailleurs aux portes de la cité. Enfin, non, il est carrément dedans, et les barbares sont en train de mettre la misère à tout le monde. Tentant de retenir l’ennemi avec ses hommes, Marius s’engouffre dans le palais de l’Empereur et s’enferme dans une pièce, au calme, avec le gros Néron, pour le mettre à l’abri. Comment en est-on arrivé là ? Marius discute avec Néron : un flashback commence alors, et l’on retrouve, des années plus tôt, Marius, jeune soldat.
Marius, à droite, avec son Papa, Michel Sardus.
Combats, intrigues, trahisons, famille et coups de glaives, Ryse se dévoile progressivement et se révèle légèrement plus nuancé et moins bourrin dans son scénar’ qu’on aurait pu croire au premier abord.
Les barbares différents ne sont pas nombreux, mais certains sont assez oufs.
Des combats et de la violeeeence
Pendant les phases « d’exécution », l’action se ralentit, ce qui permet de placer des QTE ultra violents.
Repetita
Un peu comme un individu très beau mais très con, on a reproché à Ryse de n’être qu’une grosse démo technologique, magnifique de par ses graphismes et ses animations, mais pauvre en terme de gameplay et de véritable intérêt vidéoludique.
Les finish sur les ennemis sont plus violents les uns que les autres.
Alors oui, c’est vrai, il y a seulement 5 profils d’ennemis différents et on a l’impression d’affronter toujours les mêmes types. Oui, les scènes d’actions sont répétitives. Oui, on enchaîne les mêmes combo et les mêmes Quick Time Event, avec seulement deux boutons, pour achever ses ennemis.
Marius et son supérieur. Une histoire de confiance et de virilité.
Mais la beauté du titre et son histoire, somme toute intéressante, font qu’on prend tout de même du plaisir à continuer l’aventure, même si le gameplay est, avouons-le, toujours le même.
La possibilité d’agir en groupe de légionnaires lors de certaines phases (la fameuse formation de la Tortue) augmentent un peu l’intérêt des phases d’action.
Finalus
Ryse m’est apparu comme une bonne surprise. Un jeu plaisant, archi beau et doté d’un scénario bien plus élaboré que je ne l’aurai pensé. Disponible dans toutes les crèmeries en occasion pour pas grand chose, mais n’ayant pas trop vieilli techniquement, il est peut-être temps pour toi, petit lecteur, de t’y essayer.
Gnnnnnnrrlaaaaaaaaa
Je ne garde pas de supers bons souvenirs de Ryse. Un jeu beau comme un dieu grec, mais terriblement chiant à la longue. Du moins, c’est comme ça que je l’avais ressenti à l’époque.
Le seul truc vraiment cool était les commandes vocales pour gérer les soldats, ça marchait super bien