Healthy

Quand j’ai commencé mon premier « vrai » boulot, en 2009, une collègue avait l’habitude de me taquiner avec mes habitudes de junk food. C’est vrai que le midi, j’appréciais m’enquiller un kébab assez régulièrement. Les années ont passé. Je ne dis pas non à un petit macdo parfois, mais j’ai le sentiment d’avoir pas mal progressé sur la malbouffe. Cela va de paire avec l’accroissement de mon activité sportive. Il me restait trois points à améliorer, et c’est chose faite. Et si le premier est logique et courant, les deux autres, vont te SURPRENDRE.

 

L’alcool

close up on a beautiful girl while enjoying a candy on white

Bon, l’alcool, ça n’étonne personne, et on sait que c’est mauvais pour la santé. Outre les risques cardios vasculaires, le côté dépendance et le second effet kiss-cool en mode dépression le lendemain, j’ai appris d’autres choses sur ses méfaits ! Déjà, l’alcool est très fort pour te déshydrater. Mais à un point vraiment très fort. Je ne cherche pas à stoper l’alcool à 100%, mais désormais, pour un verre de tise, je prends un verre d’eau à côté. Et bien, rien que ça, je trouve que ça passe bien, et du coup, ça limite l’envie de reprendre un autre verre rapidement après.

Le second point, c’est la fatigue. On ne s’en rend pas compte, mais l’alcool fatigue tout le système. Le foi surcompense pour gérer l’alcool et du coup, l’organisme travaille, même quand on dort. Un simple test avec ma montre cardio (que je garde la nuit pour analyser un peu mon sommeil) me prouve que la fameuse VFC (variation de la fréquence cardiaque) est impactée les soirs de picole.

Dernier point, le choix de l’alcool en question. J’ai de la chance, je suis attiré par deux formats qui ne sont pas les pires : le vin rouge et le whisky. Les deux sont très pauvres en sucre (mais ultra gras pour le whisky, attention) et sont peut-être les moins pires, quand on fait du sport. Ce qui est bien c’est que plus je fais du sport, moins je bois, et moins j’ai envie de boire. Et paradoxalement, les petits apéros en terrasse avec les copains du club sont d’autant plus agréable. Parce qu’une pinte de bière après 1 heure de course te fait un effet boeuf, ça, c’est sûr !

Les sodas… sans sucre

Fut une époque où je buvais beaucoup de Coca et, en complément, des tranches et des tranches de saucisson, que ma mamie prenait au marché. Délicieux. Bon, à l’époque, je faisais facilement vingt kilos de plus, et bien 85 kilos pour 1m75. Ma condition physique n’était pas parfaite. Je me suis peu à peu éloigné du Coca normal pour lui substituer le Coca Zéro, enfin, sans sucre. Jusqu’à peu, et même encore maintenant, j’en bois volontiers une petite canette. Bah oui, c’est moins mauvais pour la santé, y a pas de sucre. Sauf que, c’est évidemment plus complexe que ça. Si on met de côté tous les risques de cancers liés à ce genre de merdouille, un de mes soucis aussi, c’est la gestion de l’insuline suite à l’absorption de ces substances délicieuses. Car si le produit en lui-même n’a pas de sucre, il en a le goût, et ça, le cerveau s’en rend compte. Il sécrète donc de l’insuline pour contrer l’arrivée de sucre, et cela peut donc provoquer des pics d’hypoglycémie réactionnelle. Pour simplifier ce processus, sache juste que, lorsque tu prends du sucre rapide, genre un bonbon, tu provoques un pic de glycémie dans ton corps. Énergie soudaine, puissance, etc, super… sauf que la redescente est parfois rude, et peut donc créer une petite hypoglycémie réactionnel. Ton corps n’arrive plus à gérer, donc grosse fatigue soudaine, voire même fringales, avec tête qui tourne et sueurs froides. Bref, je suis sujet à ça dès que je mange sucré et que je vais faire du sport ensuite, et, cela m’arrivait donc aussi après avoir pris un soda sans sucre… Comme quoi, hein.

 

Les chewing-gums

Comme j’aime bien grignoter, j’ai pris l’habitude de mâcher pas mal (beaucoup) de chewing-gums. Et là, même erreurs que pour les sodas sans sucre. Et oui mon ptit CaliCon : tu te prends un Freedent quand t’as un petit creux, tu trompes ton cerveau, mais ensuite, tu as tout de même une petite hypo réactionnelle. Autant je n’ai pas encore complètement arrêté les sodas sans sucre, car j’aime bien en prendre un, parfois, au cours du repas, autant là, les chewing-gums, j’ai arrêté d’un coup. Il m’était plus simple de ne plus en acheter du tout. Et je ressens vraiment la différence, c’est assez fou ! Plus de coup de mou le matin, et même, la mâchoire moins crispées.

Comme quoi, les addictions sont parfois centrées sur des choses qu’on aurait pas suspectées au premier abord !

 

Et la suite ?

Doucement camarade ! Une bataille à la fois. J’ai plusieurs axes d’amélioration dans ma nutrition. Si j’ai pu diminuer les trois éléments que l’on a pu voir, et que j’ai diminué, de façon générale, le sucre dans mon alimentation, tout n’est pas parfait. Il faudrait que je prenne le temps de prendre plus de produits frais, car, si je ne prends presque plus de produits transformés, je me focalise souvent par manque de temps, sur du surgelé, notamment les légumes. Alors, les études prouvent que c’est pas mal, mais rien ne vaut un bon légume de ton marchand, gorgé d’amour et de soleil.

Dans les optiques d’amélioration, il y aussi le café, que je limite à 3 par jours, mais qui me fiche aussi des petits moments de fatigue ensuite… Donc peut-être diminuer encore ? Me mettre à la coke ? Je suis ouvert aux suggestions. À bon entendeur !