[Album] Friendly Fires – Inflorescent

 

Tu mets la galette dans le lecteur. Dès les premières secondes, dès la toute première vibration sonore, un frisson te parcourt l’échine. Tu sens que tu vas danser. Chez toi, en slip, comme un handicapé moteur, mais tu vas danser.

Il est des musiques qui donnent la pêche. Celle du groupe britannique Friendly Fires en fait clairement partie.

Nineties

Oui, c’est vrai, dès les premières notes du premier morceau, on a envie de reprendre la pochette de l’album et s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une vieille compile Dance Attitude de 1995 qu’on aurait, par mégarde, échangée avec le CD d’origine.

 

Vous en aviez marre de l’éternel revival des années 80 de ces dernières années en mal d’inspiration ? Rassurez-vous, place aux années 90. Allez hop : on enfile son pull Schoot ou sa chemise à carreau XL, ses Doc Martens et son jean taille haute. D’ailleurs, on est un peu dans ce délire vestimentaire avec le clip de Heaven Let Me In, complètement sous acide.

Musique en glaise

Les trois gars de Friendly Fires (qui deviennent 4, une fois sur scène) ont pas forcément des têtes de vainqueurs. Pourtant, ils nous délivrent une Pop/Danse rythmée, basée sur une boîte à rythme assez répétitive, quoiqu’un peu groovesque, portant une voix de chanteur commune aimant flirter avec des petits gimmicks suraigus. Et malgré le petit frisson de ridicule que l’on ressent : ça marche. On ne tourne pas (trop) en rond et les morceaux sont assez entraînants et suffisamment bien travaillés pour ne pas se cantonner à un simple plagiat des années 90’s. Mieux, certains morceaux vont un peu chatouiller l’électro avec des sonorités intéressantes et recherchées.

Ils n’en ont pas l’air, mais ces mecs font une musique qui dégagent une énergie dingue

Allez, comme tu as envie de danser et de retrouver le sourire en ces journées pluvieuses, je te laisse avec le premier morceau de l’album « Can’t Wait Forever ». Chante avec moi.

Pahiapapa pa pa paaaaa ! Palala pa pa pa pa paaaaaaa !!

 

 

Un régal, inavouable, certes, mais un régal tout de même.