De l’utilité de réécouter un album : j’avais un avis dithyrambique sur celui dont je vais vous parler dans quelques instants. Après une belle écoute, je tiendrai des propos plus nuancés. Mais on reste dans le domaine de l’excellence, tout de même.
Chlorine Free groupe funk parisien, revient avec un troisième album plus abouti que jamais : Free Speech. Free speech, pourquoi ? D’abord parce que liberté de parole, souvent engagée, contre la société de consommation, pour l’écologie, etc, etc… de bien belles paroles, bien que l’on retrouve surtout des morceaux instrumentaux. Free speech, car également liberté de mouvement et de style. Et du style, tu vas en avoir mon petit Jean-Maurice. Funk, nu-jazz, hip-hop, électro-jazz, le tout, alternant entre morceaux posés et autres plus remuants. Le plus fou c’est que l’album se permet d’être protéiforme tout en gardant une véritable identité, un style cool, urbain et définitivement classe. Un peu barré, parfois à la limite de l’expérimental, et pourtant tout de même accessible et plaisant pour les oreilles, si tant est qu’un peu de hip-hop, de jazz et de funk ne te fait pas saigner les tympans.
C’est peut-être ça le talent.
Alors, si c’est si bien, pourquoi ce préambule ? Et bien, parce qu’il y a un petit truc qui ne décolle pas. Pourquoi cet album et pas un autre ? Et bien, je ne saurais le dire. C’est classe, c’est très bon, mais il manque ce petit quelque chose qui le rend extraordinaire. Dommage. Mais peut-être que toi, oui, toi, au fond, tu kifferas à 100%.
Je vous abandonne avec Days Speech :