[Test] – Zelda (Switch)

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Immense, extraordinaire, déjà légendaire : Zelda Breath of The Wild ne manque pas de superlatifs. Des qualités qui font que je suis bien incapable de vous livrer ici un test du jeu. Parce que je ne l’ai toujours pas terminé, à plus de 60 heures de jeu. Parce que je le savoure. Et parce qu’il me met face à une situation inédite ou, du moins, que je n’avais pas connue depuis des lustres.

 Au secours

J’ai envie de jouer à Zelda. Tout le temps. Comme un gamin. De quoi me rappeler mes plus beaux souvenirs vidéoludiques de cette époque révolue où jeu vidéo signifiait légère érection à l’idée de pouvoir rentrer chez soi pour jouer à super console. Sauf que la Switch t’évite d’attendre et te permet de combler ton manque de jeu en geekant même dans les transports. Des transports que je prends souvent, et ça tu le sais, petit lecteur aux yeux de paille.

zelda_fanservice_2Cette église n’est pas sans rappeler le Temple du Temps dans Zelda Ocarina of Time…

J’ai tout délaissé. Ma copine, la musique, le blog. Je ne me lave plus, je ne me nourris que de chips et de babybel et je reste devant ma télévision ou mon écran à parcourir les plaines d’Hyrule. Je songe même à me casser le fémur pour pouvoir être en congé maladie et jouer. Jouer à Zelda est devenu aussi vital que respirer de l’air.

Jouer à Zelda.

the-legend-of-zelda-breath-of-the-wildLes premiers affrontements avec les Gardiens sont vraiment durs… Jusqu’à ce qu’on découvre le moyen ultra easy de les dé-fon_cer.

zelda_preview_3Passer des heures à faire des petits plats pour les manger ou les revendre. Et c’est génial.

Jouer à Zelda

Je grossis à peine le trait bébé. Zelda est immense. Zelda est une aventure humaine. Tu es laissé à poil, au début de l’aventure, face à l’immensité de la région d’Hyrule, avec une branche d’arbre pour te défendre. Et de là, tu vas devoir créer ta propre histoire. Oui. Car si le scénario, somme toute classique, mais tout de même kiffant, est banal, ta propre façon de réaliser ton parcours est, quant à elle, belle et bien unique. Zelda est une aventure humaine. Je me répète, et alors ? Un jeu qui te permet des erreurs, qui t’obligera à te perdre, à tester, à tenter des choses, tant et si bien que ton approche du jeu sera diamétralement différente de celui de ton pote.

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Ma première rencontre avec un Hinox m’a fait changer plusieurs fois de caleçon. Ce monstre est ultra balèze… surtout lors de la première rencontre. Ensuite, on le dégomme easy.

Jouer à Zelda c’est une expérience. Une expérience au sens global du terme. Je ne me l’explique pas complètement, mais je me retrouver à errer dans un lieu à la fois magique, envoûtant, rassurant et terrifiant. Et j’adore.

08474166-photo-the-legend-of-zelda-breath-of-the-wildLes combats sont chauds, et il faut parfois réfléchir stratégie quand on attaque autant d’ennemis à la fois.

Oui mais…

Rien n’est parfait en ce monde, si on excepte ce blog. Alors oui, techniquement, Zelda Souffle de la Nature, est parfois à la ramasse. Et vas-y que je te fais des chutes de framerate, vas-y que des décors, voire des PNJ, apparaissent d’un coup devant tes yeux, et puis, bon, c’est pas ouffissime graphiquement non plus mais… Un peu comme ton voisin mal rasé qui te sourit quand tu rentres de chez toi, ce Zelda est bourré de charme, et ses petites imperfections font que tu oublies ces détails insignifiants. Tu l’aimes, infiniment, et tu arpentes les kilomètres de cette immense région d’Hyrule comme un énorme terrain de jeu, dangereux et passionnant.

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Link est un véritable petit Spiderman qui s’accroche (presque) partout. Attention à vérifier la jauge d’endurance, sinon la chute risque d’être fatale.

Oui

Tu l’auras compris, petit lecteur aux bras en amande, ce billet est de bric et de broc, mais il traduit bien mon émotion face à ce jeu. Je me sens comme un petit chaton à qui on ouvre pour la première fois la porte du jardin, alors qu’il n’avait connu qu’un 16 mètre carrés. Je me revois quelques années en arrière à passer de mes petits jeux consoles un peu formatés à Baldur’s Gate II et son infinité de possibilité. 

Je pourrais passer des heures à écrire sur ce jeu, à te dire que tout devient une évidence tant il est intelligemment conçu. Je pourrais te dire que l’un de ses points forts est de ne pas en avoir, justement. De se rendre compte, un peu par hasard, de la subtilité de son moteur physique, de ses petits détails qui n’en sont pas, mais dont on aurait parlé pendant des lustres pour d’autres jeux qui n’auraient rien d’autre à offrir. Ce Zelda s’est inspiré de nombres d’autres jeux, mais il magnifie le tout avec un talent incroyable. J’ai retrouvé l’inventivité d’Half-Life 2 en empilant des objets et en les faisant tomber, l’immensité d’un Skyrim en parcourant le monde, la quasi-difficulté d’un Dark Soul en préparant mes difficiles combats à l’avance, l’étrange mignonnerie d’un film de Miyazaki en regardant les scènes cinématographiques et l’allure des personnages, l’impression de solitude d’un Red Dead Redemption en me retrouvant seul en forêt à chasser des animaux sur mon cheval… et je pourrais continuer longtemps.

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Foncer droit devant, sur son cheval, exploser des streums, à cheval. Le kiff.

Je n’ai qu’une envie, c’est d’y rejouer.

Je vous laisse avec le trailer français car, oui, en plus, les voix françaises sont cools.