Il y a des ouragans que l’on n’évite pas, même si on a pour habitude de passer au travers. CaliKen n’est pas un grand fan de cinéma, CaliKen n’est plus un fan de comics, bref, CaliKen n’avait aucune raison d’aller voir ZI AVENEDJEURS, au cinématographe.
Pourtant, on lui avait dit que ça défonçait, alors finalement, il y a été.
Boum
On va la faire courte : Le film défonce. On passera les quelques défauts qui n’en sont finalement pas vraiment : certaines phrases un peu clichés à l’américaine, quelques scènes surréalistes, puisque finalement, ce sont, paradoxalement, également les points positifs du film.
Plus de deux heures de What the fuck, d’explosions, de super héros dans tous les sens, et d’effet spéciaux qui font du bien dans les yeux. Bien entendu, j’ai vu le tout en 2D, à l’ancienne, comme tout Mormon qui se respecte. Les personnages sont charismatiques (je commence à aimer d’amour Robert Downey Junior), c’est un peu la course à qui est le plus stylé/fort, et on kiffe pendant tout le film.
Super Enfant
Parce que, disons le franchement, ce n’est pas le scénario ni la technique de réalisation qui impressionnent, mais plutôt l’ambiance générale. Ok, même sans avoir vu les films précédents (Hulk, Thor, Iron Man 1 et 2, Captain America et Nana Mouskouri 2.0), on comprend que l’univers est plutôt travaillé, qu’un lien intelligent réunit les films et que tout n’arrive pas comme ça, d’un coup, comme un poil de cul dans le potage. On saluera même l’habile manœuvre du début de film qui arrive à faire comprendre le topo aux ceux-ce qui n’ont vu aucun des long-métrages précédemment cités, sans ennuyer les giga-fans qui les ont vu 6 fois chacun. Mais bon, finalement, ce qui importe le plus, c’est que ce putain de film réveille et flatte l’enfant qui est en nous, et qui jouait avec ses figurines de super-héros/Dragon Ball Z/hommes politiques, et les faisaient s’affronter dans des combats tellement épiques que l’avenir du monde était remis en jeu chaque jour.
Là, c’est exactement ça. Des supers héros qui se tapent un peu entre eux pour montrer qu’ils sont forts, qui sortent des grosses répliques badass toutes les 30 secondes, et qui éclatent des Locustes de Gears of War venus détruire New-York sur des aéroglisseurs du futur. Boum, bim, bam. Et puis tu kiffes, c’est aussi simple que ça.