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Mai, c’est le mois des anniversaires ! En effet, le 8 Mai, ce blog soufflera sa première bougie ! (Dans cette nouvelle formule, puisque, en réalité, je tiens un blog depuis bientôt 7 ans).

D’un point de vue vidéoludique, c’est l’anniversaire des 20 ans de la Super Nintendo, et des 10 ans de la Game Cube. L’occasion pour CaliKen.fr de parler un peu de ces consoles de folie et de trois jeux d’anthologie sur chacune d’entre elles. Des choix persos, bien entendu.

Aujourd’hui, commençons par la Super Nintendo, et demain, je vous parlerai de la Game-Cube (enfin, DU, Game-Cube, mais fuck).

Une Super Naintendo !

Je vous passe l’histoire de la Super Nintendo rapidement : sortie fin 1990 au Japon sous le nom de Super Famicom. Une fois de plus, les japonais utilisent un mot valise, en contractant Family et Computer : Fami-Com, un peu comme Pokemon (Pocket-Monster). Aux Etats-Unis, la console sort en 91, sous le nom de Super Nintendo Entertainement System, d’où son nom de code Super Nes, qui nous aidait à la différencier de sa version Européenne, (sortie en 92) Super Nintendo (enfin bon, c’est histoire de la différencier, puisqu’il était également écrit Super Nintendo Entertainement System sur la boîte).

Bref, la Super Nintendo défonce, et en plus, l’Europe a la chance d’avoir le design de la Super Famicom, que je trouve vachement plus classe que celui de la Super Nes, american version.

Pas vraiment moche, mais trop carrée la SNES :/

La Super Nintendo est une console de tueur. A l’époque, c’est une merveille de technologie. Elle signe l’arrivée de Nintendo dans l’ère des consoles 16 bits, propose des fonctionnalités de fou, comme des voix digitalisées, des effets de distorsion, des millions de couleurs et même des effets 3D. On se souviendra du mode 7 , cet effet de fou qui permettait de mettre des textures 2D sur une surface qui défilait en 3D, et permettait de faire des jeux de courses de fou, comme Mario Kart ou F-Zero.

La Super Nintendo a été ma première console de salon. A l’époque, je voulais une Nes, mais la 16 bits s’est imposé à moi avec puissance et douceur. Et maintenant, mon top 3 de l’amour.

3 – Super Mario All Stars

 Et si mon premier jeu, en fait, ce serait 4 jeux en 1 ? Ok mec ! Allez, on achète Super Mario All Stars et on profite de Super Mario Bros, Super Mario Bros 2 (connu sous le nom de The Lost Levels en dehors du Japon, et jamais commercialisé en dehors de ce pack, car jugé trop dur pour les occidentaux, ahahaha, à l’époque je l’avais quand même saigné, avec mes petites mains), Super Mario Bros 2 (mais du coup, celui qu’on connait sous ce titre, et qui est une réadaptation d’un jeu japonais avec des personnages différents) et l’énormissime Super Mario Bros 3, que je place personnellement au dessus de Super Mario World. On pouvait également jouer à Mario Bros, le jeu d’arcade giga classique où des monstres sortent de tuyaux par le haut, et auquel on pouvait jouer à deux. Je faisais des parties endiablées avec ma mamie, c’était cool ! Le tout, complètement relooké en mode Super Nintendo, avec des sons et des graphismes bien supérieurs aux versions Nes ! Une tuerie.

2 – Donkey Kong Country

Alors là, on commence à toucher à ce genre de jeu qui te fait frissonner. Donkey Kong Country, c’est la folie ultime mec. Je ne parle pas de l’épisode 2 et 3 (que j’ai beaucoup appréciés, dans une autre mesure), mais bien du premier opus. Allez, parlons tout de suite des graphismes hallucinants pour l’époque, et qui pètent la rétine même encore aujourd’hui. Comment a-t-il été possible de mettre ces décors et ces personnages qui semblent intégralement en 3D, même si le jeu offre une simple expérience plateforme 2D ? Et bien, tout simplement en modélisant, à la base, les personnages en véritable 3D, sur les ordinateurs Silicon Graphics, ceux-là même qui avaient été utilisés au cinéma par des films comme, par exemple, Jurassic Park. Rien que ça mec. On reprend ensuite une image de chaque mouvement du petit personnage simiesque et on fou le tout en sprite dans la cartouche : ça donne le plus beau jeu de la Super Nintendo. Ajoutez à ça une histoire marrante, une maniabilité d’enfer et une bande-son planante qui reste, aujourd’hui encore, dans nos mémoires, et on obtient un jeu légendaire. Oui madame, je le dis, je le répète : LE-GEN-DAIRE.

1 – Secret of Mana

Bon… est-il encore nécessaire de vous présenter ce jeu ? De vous dire qu’il est un peu comme ma deuxième maman ou mon véritable papa ? Que c’est le fond d’écran de mon Iphone, son sticker arrière, que je l’ai en émulation sur mon PC, sur ma PSP, racheté sur la console virtuelle de la Wii, et sur l’app-store de l’Iphone, que je l’ai en poster dans mon bureau et en tapis de souris, et que si je le pouvais, je me fabriquerai des slips Secret of Mana, OK ? CE JEU EST UNE TUERIE ! Arrête de lire ce blog et va y jouer punaise ! Il y a tout dedans, TOUT ! L’action d’un Zelda 3, l’évolution par points d’expérience d’un Final Fantasy, des armes qui évoluent, des magies, une histoire de ouf, on peut y jouer à trois, du mode 7 avec les voyages en dragon et la musique de Hiroki Kikuta restera dans ma mémoire toute ma vie.

Bref, voilà la Super Nintendo : 20 ans d’amour, de passion, de soufflage sur les cartouches qui refusaient de démarrer, de rumeurs improbables, de délire à quatre joueurs avec l’adaptateur prévu à cet effet, de projets de lecteur CD avec Sony qui devait s’appeler « Play-Station », de mode online au Japon (le satellaview)… une console qui a arrêté d’être produite vers 2002, si je ne dis pas de bêtises. Bref, une légende qui restera dans mon cœur et sur ma commode de gamer rétro, pour la vie. FOR THE LIFE MAN…

Et demain, je vous parlerai de sa petite-fille, la Game-Cube je peux pas dire le Game Cube, tais-toi !, dont on fête les 10 ans en Europe. Yeaaaaaaaaah !

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