Le jeudi, c’est raviolis littérature ou cinéma, c’est marqué, gravé dans la pierre numérique de ce blog super fun. Le soucis, tu vois, Véronique, c’est que lire, en ce moment, je n’y arrive pas. Problème de concentration, de temps, d’envie et de bouquin qui m’excite réellement. Je suis sur le même depuis début 2011. Et j’ai honte. HONTE. Car c’est un recueil de nouvelles. Enfin bon…
Du coup, peut-être est-ce l’occasion de parler d’un débat de fond. Parce que je ne suis pas le seul à lire moins, c’est une statistique nationale, et même mondiale. Les gens lisent moins. Que ce soit les journaux, mais aussi les bouquins en règle générale. Cf ce petit article de Livre Hebdo que je vous encourage à lire.
Est-ce une évolution ? Les gens ne lisent-ils pas différemment, finalement ? Moins longtemps, plus rapidement, mais toujours un peu quand même ? Le livre va-t-il évoluer ? HEIN ? C’est ça la vraie question mec. Le livre numérique, mystère ou Marie-Anne Chazel ?
Alors quoi ? Que penser. Comment un jeune homme tel que moi, que l’on pourrait définir comme légèrement geek, féru de nouvelles technologies, et pourtant sortant d’études littéraires que l’on pourrait qualifier de longues (qui n’exemptent pourtant pas ce blog de nombreuses fautes d’orthographe et inattention, je sais…), envisage-t-il l’avenir du bouquin ?
Franchement, d’un point de vue frubidou, je ne crois pas vraiment dans le livre numérique. Pourtant, j’ai été assez bluffé par la qualité des écrans des Fnac Book et autre Kindle d’Amazon, et j’ai été surpris de voir autant de personnes en avoir dans le RER. Beaucoup d’avantages, certes. Avoir un nombre impressionnant de bouquins réduit dans un tout petit support, une facilité de lecture accrue, des objets de plus en plus performants et qui ne fatiguent pas les yeux.
Oui, mais, il y a un côté physique qui, selon moi, ne peut pas être remplacé comme ça, du jour au lendemain. Le plaisir de froisser des pages avec ses doigts, l’odeur du livre, la possibilité de collectionner et de ranger ses bouquins dans une bibliothèque physique, l’inaltérabilité relative du support (j’emploie des mots parfois…)… Bref, il y en, dans le support papier, quelque chose qui rassure, quelque chose qui nous fait nous sentir humains. J’aime me sentir humain, l’odeur du bois, la franche camaraderie et les promenades en short dans la forêt, au petit matin, entre hommes.
Sommes-nous à un tournant dans l’histoire du livre ? Une étape de l’ampleur de celle qu’a apporté l’arrivée de l’imprimerie ? Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de dire que oui, la lecture, mais aussi l’écriture vont changer. Et profondément. Car ce n’est pas que le statut du lecteur qui va évoluer, mais également celui de l’écrivain. Réseaux sociaux, écritures à plusieurs mains, à plusieurs niveaux… le support informatique et Internet arrivent à transcender l’idée même que l’on se faisait avant de l’écriture : elle peut devenir collective, qu’on le souhaite ou pas. Le blog n’en est qu’un infime exemple.
Pour terminer, je ne saurais que trop vous conseiller de lire ce petit débat entre Frédéric Beigbeder, fervent défenseur du support papier, et François Bon, écrivain complètement convaincu par cette évolution et dont le dernier bouquin, Après le livre, est parait-il, supra intéressant (et bien entendu, disponible à la fois aux éditions du Seuil, mais également en numérique, sur Publie.net)
Philippe Chantepie
Il est vrai que les gens lise de moin en moin de nos jours,mais je ne pense pas que se soit du a l’informatique.Moi par exemple avant d’avoir internet je ne liser mais alors la pas du tout >_<
mais en serfent sur la toile j'y est découvert de nombreuses fic sans oublier la tiénne qui ma fait lire énormément,ses aussi sur internet que j'ai découvert que Harry Potter exister en livre et qui ma donnée envie de le lire.
Un jour, quand on déménagera, on remerciera le ciel de n’avoir plus que des livres, des mangas, des comics…. numériques.