Le dernier Mario 2D est sorti et il est frapadingue. Il s’appelle Super Mario Wonder, et je vais te dire pourquoi il est dément.
Nouveauté dans l’air
Pourtant, lors des premiers trailers, je n’étais pas emballé. L’animation, en style un peu cartoon, genre Rayman ou autre jeux de plateforme Ubisofts, ne m’attirait guère. La nouvelle transformation en éléphant non plus, et ce monde de fleurs n’avait rien d’excitant.
Ouais, bof
Un énième Mario plateforme 2D, dans la lignée des sucées Mario Deluxe et autres rééditions et ré-rééditions HD Super Turbo Diesel qui avaient tendance à perdre de la saveur au fur et à mesure.
Ca, c’était avant d’avoir le jeu manette en main, parce qu’après, mon avis a quelque peu changé.
C’est FOU
Dès le début, on est cueilli, comme d’habitude, par l’incroyable jouabilité des jeux Nintendo. C’est fluide, ça répond au doigt et à l’oeil, et puis, mine de rien, c’est tout mignon et tout beau. Le jeu est truffé d’animations intelligentes : Mario qui récupère sa casquette en sortant d’un tuyau, des petites fleurs qui commentent bêtement nos faits et gestes, les ennemis qui nous regardent les approcher… Tout est léché et très travaillé, le souci du détail est flagrant.
A gauche, Mario Bros Deluxe Potatoes, à droite, Mario Wonder.
La cerise sur le cheesecake, outre les quelques nouvelles transformations (dont l’éléphant), ce sont ces fleurs, disponibles dans les niveaux, et qui plongent soudain le joueur dans un trip sous-acide complètement dingue. Les plantes-pirahnas se mettent à chanter, les tuyaux deviennent vivants, Mario (ou ses accolytes) se transforment en énormes boules à pic, bref, à chaque nouvelle fleur, le gameplay change et l’inventivité dévoilée alors, tout comme le fun, saute aux yeux !
Une fois cette fleur récupérée, ça devient totalement dingue
Exemple très discret de la folie d’un niveau une fois la fleur activée : la musique chante et nous propose une sorte de comédie musicale interractive avec les plantes pirahnas.
Plaisir court
Cela reste un Mario 2D, loin de l’énormité des Mario 3D et de leur univers immense, en témoignent Mario Odyssey ou Galaxy. On termine donc assez facilement les niveaux, on récupère les items et le jeu, en ce qui me concerne, ne m’a pas apporté de défi colossal. Il me reste un dernier niveau ultime à terminer, très chaud (bien plus que les autres), dans la lignée des niveaux cachés d’Odyssey ou Galaxy, qui m’avaient fait m’arracher quelques cheveux pendant plusieurs jours !
Et même une fois ça terminé, on revient sur le jeu avec plaisir, surtout que le mode multijoueur, en coop local ou en ligne, avec un système d’entraide bien pensé, apporte un petit plus très agréable !
Une fois de plus, Nintendo nous prouve que niveau plateforme, ce sont des chefs !