Maxwell Farrington & Le SuperHomard – Once

Le 16 Novembre 2019, nous étions un Samedi. Et ce fut aussi l’occasion pour moi de publier un avis sur le très sympathique second album du groupe Le SuperHomard : Meadow Lane Park. Une véritable surprise éthérée, une pop légère sucrée et positive qui m’avait donné l’envie d’espérer un troisième album apportant une véritable consécration au groupe.

Entre temps, Christophe Vaillant, le compositeur attitré du SuperHomard a rencontré le chanteur Australien Maxwell James Farrington, et sa grosse voix de baryton. Mieux que ça, Iggy Pop lui-même a adoré l’album et en a passé deux titres sur son émission de radio sur la BBC. Gros succès critique aussi, apparemment. Du coup, on lance l’écoute de Once, ce fameux troisième album, et pendant que Maxwell chante… on déchante.

 

Orchestration pas mal

Dès les premières notes et jusqu’à la fin de l’album, on s’aperçoit que le groupe n’a rien perdu de son style. Cette musique quasi cinématographique, teintée parfois d’une très légère électro et d’une pop années 70 assumée arrive à faire mouche. On retombe cependant dans le côté plan plan du groupe, avec des morceaux qui se ressemblent parfois un peu et une petite lassitude qui s’installe. Pour autant, le réel souci ne réside pas dans la musique…

Le clip, We, Us the Pharaohs, a le mérite d’être original et artistique…

 

Choisir sa voix

C’est bel et bien la voix de Maxwell James Farrington qui (me) pose problème. Pas de remise en cause de la technique même de chant de l’Australien, même si elle n’est pas vraiment parfaite, le problème venant finalement l’intégration de celle-ci dans l’univers musical du SuperHomard. Quand on compare la voix fluette et légère de Julie Big, chanteuse du précédent album, à celle de Maxwell, il y a évidemment un gouffre. Et autant celle de Julie agrémentait parfaitement la pop acidulée du SuperHomard, autant celle de Maxwell, passé l’effet « ouah, il a une sacrée voix » ne manque pas d’alourdir conséquemment tout l’album, au point de rendre ce dernier rapidement très lassant, voir inécoutable. Une voix de crooner qui apporte finalement surtout une certaine lourdeur à un album qui peu rapidement devenir épidermique… Malgré tout, à force d’écoute, un petit truc se produit, et l’alchimie marche, pas tout à fait, mais un peu… Étrange…

Ils ont l’air super sympa en plus, ça me peine de pas avoir aimé 🙁 

Dommage car tout n’est évidemment pas à jeter, et on aurait envie de s’envoler dans l’univers du SuperHomard. Allez, ma petite Denise, fais-toi une idée avec ce clip :