Chapelier Fou – Muance

 

Salut, tu vas bien ? Installe-toi dans ce fauteuil, prends un verre. Quoi ? Un verre de quoi ? Mais on s’en fou ! Faut toujours que tu rendes mes introductions d’articles compliquées ! Tu prends un verre de coca, du whisky, du Perrier ! Je suis là à essayer de te parler d’un super album et d’un super artiste et toi tu m’embrouilles.

Bon.

On reprend ?

Je suis désolé de m’être un peu emporté.

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Muance

Et si la musique classique, ou du moins, l’une de ses branches, avait mué en quelque chose de différent ? Et si l’électro que nous propose l’extraordinaire Chapelier Fou (de son vrai nom Louis Warynski, qui a eu la riche idée de naître en 84, l’année des Grands de ce monde) n’en était rien d’autre qu’une certaine évolution ? C’est le constat que l’on peut se poser en écoutant Muance, le quatrième album de l’artiste. 

Dans un univers agréable et enchanteur, les sonorités électro se mêlent volontiers aux instruments réels, notamment de beaux ensembles de cordes, et redonnent, si du moins il le fallait, à la musique électro, ses lettres de noblesses. Ici, pas de rythme tonitruant, pas de cassage de tête, mais une musique qui enveloppe l’oreille, la surprend tout en la flattant, vague après vague. Un chef d’œuvre.

Je te laisse avec le premier morceau : Philémon. De mon côté, je m’envole en tournoyant. Oui. En tournoyant. 

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