L’Auberge Saint Maclou

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S’il est vrai qu’il est dans mes habitudes de flâner dans la capitale et d’y dénicher parfois, quelques (très) bons restaurants, nous allons aujourd’hui faire digression. Oublions aujourd’hui le bon plan parisien et dirigeons nous vers l’Ouest rien de nouveau, dans la ville de Rouen où tu iras certainement, cher petit lecteur aux cheveux bouclés et intrépides, un jour, lors d’une de tes escapades.

Il est donc question d’un restaurant, en plein cœur de la ville, à côté de l’église Saint-Maclou, actuellement en rénovation : l’Auberge Saint Maclou. Et là, mon cher John-Peter, sache que je vais parler avec mes tripes. C’est du vécu. Quelque chose de fort, de puissant, qui caresse encore ma fibre nostalgique tel le vent dans les saules.

Steak de thon à la biscayenne

« Je vais te donner du plaisir, Baby »

Cadre très sympathique, décoration classique mais efficace, et personnel très agréable. Plats variés mais pas un immense choix, ce qui est souvent signe de qualité et de produits frais : on a pas grand chose, mais on le fait très bien. Sur les cinq ou six plats proposés, mon choix se porte sur le steak de thon à la biscayenne et il s’avère que ledit choix se révèlera non pas judicieux, mais VITAL. Ce thon a changé ma vie.

Le thon monte

Et non ! On ne dit pas « Le ton monte » mais « Ta soeur prend l’escalier ». Pffff. N’importe quoi…

Premier bon point CaliKen – Large choix de whiskys. Je jette mon dévolu sur un Lagavulin 15 ans d’âge, ayant envie de quelque chose d’assez costaud et de sky fumé. Petit bémol, on est servi dans un verre apéro et non, comme il se doit, dans un verre tulipe. Mais bon, le whisky est souvent mal dégusté, et puis ça conforte bien que le restaurant est classe, mais pas non plus gastronomique. On y reviendra plus tard.

Second bon point CaliKen – On me conseille de prendre le thon rosé. Pas fan des viandes peu cuites, j’obtempère tout de même. J’ai bien fait : c’est un véritable délice. La chair fond sous la langue, l’espèce de sauce ratatouille aux poivrons, mélangée à quelques tranches de jambon crû est une tuerie… Bref, je finis mon plat avec un sentiment étrange : je n’avais jamais eu une telle émotion gustative dans un restaurant, du moins, pas depuis un loooooong moment.

Troisième bon point CaliKen – L’addition n’est pas si salée que ça ! Comme je le soulignais plus haut, le restaurant se veut être de standing, il n’est pas non plus gastronomique, ni astronomique dans ses tarifs (regarde comme je manie bien la langue française Thérèse). 18 euros et des mamies pour un plat délicieux, on se rattrape bien sur le sky, mais ça c’est partout pareil, et un très bon vin pour un prix tout à fait raisonnable. Bref, une trentaine / quarantaine d’euros pour un soir, si l’on prend un dessert (mon vacherin n’avait rien de jouissif par contre), ce qui est vraiment un très bon rapport qualité-prix quand on sait ce qu’on mange dans ce resto.

Bref

Alors oui, le thon rouge est en voie de disparition. Déjà, je ne suis pas sûr que c’était du thon rouge, donc primo… Ensuite, je ne suis pas communiste, donc je m’en foutre. Et tertio, le jeu en valait la chandelle, ce plat était délicieux, et je m’en lèche les babines rien que d’y penser. D’ailleurs, tu crois bien que je n’aurais pas écris un article de cette longueur si ce thon m’avait laissé de marbre. Pour ton prochain séjour à Rouen, lors de ton tour du monde en passant par la Normandie, ou juste parce que tu es giga fan de CaliKen.fr et que tu veux retrouver chaque endroit que je visite pour être considéré comme un fan absolu de CaliKen.

Je te refile l’adresse : 222 Rue Martainville, 76000 Rouen.

Cours-y

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