J’en parlais dernièrement lors du test de Children of Morta : je me suis abonné au Xbox Game Pass. L’ami Gelolu m’en a parlé, plusieurs fois. Depuis, j’y joue régulièrement, et je prends du plaisir. Je n’ai pas honte de le dire.
Je prends du plaisir
Vas-y, je vais t’expliquer, calme-toi.
Super supports
DVD, CD ou encore jeux vidéo : ces différents médias ont subi un changement de support radical. Plus loin qu’une simple dématérialisation, qui avait déjà commencé il y a de nombreuses années avec l’avènement des formats MP3 et consorts, c’est le modèle économique et l’arrivée de plateforme de streamings qui a vraiment changé la donne et les habitudes des consommateurs. A part des dinosaures comme moi qui préfèrent encore acheter des CD (pour les encoder par la suite, on va pas se leurrer), tout le monde va sur Spotify, Deezer ou même Youtube pour la zik. Il en va de même pour les films, avec des plateformes comme Netflix, Amazon Prime, OCS ou encore Jacquie et Michel TV.
Finalement, le jeu vidéo faisait presque office de retardataire. Certes, on peut retrouver des jeux en démat’ depuis un certains temps, mais des offres de jeux en streaming ou « globales » manquaient à l’appel. Chez Microsoft et sa Xbox One (et plus tard sur PC), le Xbox Game Pass arrive en juin 2017 et propose peu ou prou le concept suivant : on paye un abonnement au mois et on dispose d’un accès illimité à un catalogue de jeux à télécharger. Simple et efficace, le succès de la formule dépend donc de la qualité du service.
Jeu à volonté
Pour que le service soit de qualité, il faut donc plusieurs ingrédients. Déjà, un catalogue au poil, et là, c’est le cas. On y retrouve une centaine de jeux de styles différents, d’ambitions diverses également, puisque s’y côtoient les fameuses grosses productions « Triple A » et des jeux indépendants plus obscurs. Les jeux estampillés Microsoft, comme les Halo ou Gears, sortent donc directement dans le commerce mais aussi sur le Game Pass. Ce service n’est donc pas qu’un catalogue d’ancienneté, même s’il comporte aussi une bonne partie de titres moins récents. Ce genre de jeux qu’on a toujours voulu tester mais qui étaient passé à la trappe, faute de temps.
Une interface intuitive et beaucoup de jeux…
Autre ingrédient ajoutant à la qualité du Game Pass : la qualité. C’est simple, efficace, clair. On s’abonne en deux deux, on peut également y fusionner son abonnement Gold de jeu en ligne et hop, le premier mois est à 1 euros, les autres à environ 12 pastèques. Avec une bonne connexion et un bon disque dur externe (car il faut les télécharger ces petits jeux, attention ce n’est pas du streaming), on a tôt fait d’agrémenter sa bibliothèque de plein de titres. Un régal.
Où est l’embrouille ?
Mais serait-ce une offre parfaite ? Alors, oui et non. Certes, le service est nickel, mais il ne propose pas tous les jeux existants. Autre bémol, les jeux ne nous appartiennent pas. Si l’on arrête son abonnement, ils nous sont retirés et, plus embêtant, ils ne restent jouables que sur un temps limité. Certes, il est possible de savoir quand les jeux vont bientôt disparaître du catalogue, mais on ne retrouve pas de date précise, et on est donc un peu frustré, j’imagine (ça ne m’est pas encore arrivé) le jour où son petit jeu chéri disparaît de sa console. Belle consolation cependant, il est alors possible d’acheter réellement le jeu, pour toujours, avec une ristourne de 20% il me semble.
Du coup, le Game Pass est un moyen pratique de jouer aux jeux que l’on voulait faire depuis longtemps et d’acquérir définitivement, et à moindre frais, des jeux qui nous ont vraiment marqué. Je ferai ainsi, je pense, lorsque Children of Morta disparaîtra du catalogue.
Bref, pas d’arnaque, mais un principe intéressant et économique si tant est que l’on joue assez régulièrement et que l’on apprécie les jeux proposés. Perso, je me suis décidé après avoir fait le test suivant : « ok mon petit CaliKen, si sur toute la liste des jeux dispos, tu aimerais vraiment en faire plus d’une dizaine, alors abonne-toi. » Je suis rapidement monté à plus de 20 jeux.
Alors, qu’est-ce que tu attends Michel ?
Avoir une Xbox One ?
Ah.