Ça y est, la Nintendo 3DS démarre enfin. Malgré les critiques sur son départ (certes meilleur que celui de la DS en son temps, qui n’était pourtant pas fou), la console réussit enfin l’envol espéré, notamment grâce à deux gros titres majeurs, sortis pour Noël : Mario Kart 7, et Super Mario 3D Land. Sur ces deux grosses licences Nintendo, j’ai pris la dernière, n’étant pas encore prêt à franchir le cap et prendre MK7, à cause que c’est qu’on peut plus snaker, pour différentes raisons personnelles. Du coup, allez, hop, un petit avis sur le meilleur jeu de plate-forme de la 3DS.
Car oui, je ne vais pas y aller par quatre chemins, c’est clairement le meilleur jeu de plate-forme de la console. En même temps, ça ne se bouscule pas au portillon, hein Denise ? Mais quand même… j’irais même jusqu’à dire que c’est peut-être le meilleur jeu de plate-forme en 3D sur console portable, mais là encore, je n’ai pas la prétention d’avoir tout testé, en particulier sur PSP…
A l’ancieeeeeenne
Comme d’habitude, Nintendo nous la joue old school. On retrouve ainsi une maniabilité légendaire, comme seul Big N sait nous en proposer. Cependant, on notera quelques petites nouveautés, comme le fait de devoir charger ses sauts périlleux, ce qui implique un nouveau timing pour les effectuer, et la disparition des petits tourbillons que Mario faisait dans la série des Mario Galaxy (oui, je l’avoue, je me suis surpris à secouer ma 3DS pour tenter de me rattraper dans le vide… j’ai honte). Mario peut également faire des petites roulades, de la même façon que les sauts en longueurs, sauf qu’on appuie sur le bouton course en lieu et place du bouton saut. Assez utile pour pulvériser les blocs dans des passages au raz du sol.
Toujours dans le délire à l’ancienne, Nintendo va encore plus loin, puisqu’il fusionne les features apportées depuis Mario 64 aux anciennes règles des Mario d’antan… Ainsi, plus de vie comme dans les Mario 3D, mais un retour au Mario Fleur, Mario Champignon et Mini-Mario-qui-meurt-si-on-le-touche. On retrouve aussi les sacros saints drapeau de fin de niveau, réinstaurés par New Super Mario Bros Wii. Grand retour également de la queue de raton laveur (Tanuki), qui fait virevolter Mario et rend le jeu encore plus facile. Facile ? Vous avez dit facile ? Et bien oui, les enfants, ce Super Mario 3D Land est d’une simplicité parfois lassante.
Une simplicité parfois lassante
Tout ceci entraîne parfois une simplicité parfois lassante. Tu as bien compris ? Non en fait, ça n’est pas vraiment lassant, parce que le jeu est intéressant, le level design bien foutu, et finalement, le faible niveau du jeu est tout à fait compatible avec l’expérience nomade qu’il propose. Non, mais, sérieusement, on est moins à même de se prendre la tête sur une console de poche que sur sa télé. Et finalement, même le challenge des trois pièces étoiles à trouver dans chaque niveau est bouclé rapidement. La durée de vie est pourtant assez conséquente pour un jeu de ce type, puisqu’une fois les 8 mondes terminés, 8 autres apparaissent, proposant d’autres niveaux, et des niveaux déjà fait, mais avec de nouveaux objectifs (temps limité, Mario noir qui nous poursuit). Les niveaux sont courts, mais on s’y amuse. Alors, quoi, aucun défaut du coup ? Et bien…
Quelques défauts quand même
Hop, je passe rapidement sur l’absence de co-op comme dans New Super Mario Bros Wii ou même de multijoueur sympa comme dans Super Mario 64 DS ou New Super Mario Bros DS, mais s’il y a bien un truc qui m’énerve dans ce jeu, c’est la gestion de la 3D. Attention, je ne parle pas de la 3D autostéréoscopique de la 3DS que, personnellement, je n’active pas, et qui est assez bien fichue sur ce soft, je dois l’admettre. Non, je parle de la gestion de la caméra, quasi inexistante, et du fait qu’on se loupe souvent quand on veut atterrir sur une plate-forme, parce qu’on est pas en face. La simili 2D gérée par un moteur 3D nous induit en erreur, parfois même si on utilise quand même l’option 3D de la console. Du coup, on s’y reprend à plusieurs fois sur un passage qui semblait facile, et on ressent une certaine frustration. Rien de grave, mais à signaler quand même, car de la frustration sur un produit Nintendo, qui plus est, un Super Mario Bros, c’est à souligner.
Mais quand même, ça déchire…
On va pas déféquer dans la soupe pour autant, Super Mario 3D Land est un véritable must have pour la 3DS, un jeu incontournable et qui reprend le meilleur de tous les épisodes Mario, même les versions Game Boy, car j’ai l’impression qu’on retrouve parfois quelques intonations musicales de Super Mario Land 2 (c’est super personnel comme impression, je l’avoue.) On aurait peut-être aimé un peu plus d’originalité plutôt qu’une sorte de Maxi Best Of de tout ce qui avait déjà été fait, mais pouvoir retrouver un excellent Mario dans sa poche reste un véritable plaisir !