C’est sans conviction que j’ai entamé la première saison de Jojo’s Bizarre Adventure sur Netflix. On me disait que c’était un manga légendaire, que l’animé était bon : mais le design général des personnages, en mode Ken le Survivant et l’histoire un peu folle ne me motivaient guère.
Et puis, donc, un jour d’hésitation sur Netflix, hop. Je lance. Et je kiffe. Attention, cet article reste parcellaire, ma connaissance de Jojo se limitant pour l’instant à l’animé, jusqu’à la saison 5…
Une famille pas très Jojo
Jojo, tout d’abord, c’est l’histoire d’un anglais de la fin du 19ème siècle, Jonathan Joestar, qui apprend à manier une énergie appelée « Onde » et qui va l’aider à se battre contre son frère adoptif, Dio Brando, type détestable devenu une sorte de vampire en utilisant un masque maudit. Cette première partie se suit avec plaisir, avec des combats haletants, des héros charismatiques et surtout une ambiance posée et installée.
Les choses deviennent encore plus croustillantes avec la seconde partie, Battle Tendency, qui se situe cette fois aux États-Unis dans les années 30 et nous compte cette fois les aventures de Joseph Joestar, petit fils de Jonathan, et de son combat contre d’étranges individus dotés de pouvoirs chelous, et tirés de leur sommeil ancestral. Nazis coopératifs, combats encore plus fous, héros bien plus charismatique que celui de la première saison, cette second saison confirme les bases solides de la série et me conforte dans le plaisir que je prends à mater tout ça.
La troisième partie, Stardust Crusaders, reste à ce jour ma saison préférée. Dernière a être dispo sur Netflix, elle m’a accompagné pendant toutes les vacances d’été, une fois les enfants couchés, allongé sur le canapé comme un vieux phoque échoué. A elle seule, elle propose tout ce que je kiffe dans une série shonen. Un groupe de héros stylés, drôles et complémentaires, avec le retour très attendu du Joseph, bien plus âgé mais toujours vif, un voyage parsemé d’aventures et de rencontre, la découverte d’un nouveau genre de pouvoir : les stands et un scénario qui prend place dans les années 80. Humour, aventure, bagarre, personnages loufoques : Jojo prend sa vitesse de croisière, et c’est FOU.
Je pourrais vous parler de la quatrième et cinquième saison, que j’ai également vu, mais j’ai moins accroché et les bases installées sont déjà présentes. Je ne vais pas épiloquer dessus mille ans.
Tu tapes la pose
Jojo est devenu mythique chez de nombreux fans, mais aussi en dehors, certaines poses des protagonistes étant devenues célèbres.
Au delà des scènes d’action, c’est surtout l’originalité et l’ambiance vraiment particulière qui se dégage de Jojo’s Bizarre Adventure qui lui donne son côté unique. A découvrir, ou redécouvrir de toute urgence.
Ah Jojo… Il me faudrait des centaines de pages pour exprimer l’amour que j’ai pour cette œuvre et à quel point elle m’a inspiré, que ce soit dans mes créations ou mon quotidien.