Une nouvelle série à conseiller ? Et ouais mon pote. Aujourd’hui, on oublie l’univers angoissant de The Haunting of Hill House et on se dirige vers un univers bien plus drôle. Mais sache-le Gisèle, le drôle peut très bien se mêler à l’angoisse, dans un cocktail aussi sucré qu’amer. Voici Poupée Russe, ma petite série coup de cœur du moment.
Le jour de la marmotte
Pour ceux qui connaîtrait le légendaire film Un jour sans fin (aussi appelé Le jour de la Marmotte chez nos amis Québécois), on part sur le même scénario de base : on suit en effet les péripéties d’une héroïne qui revit la même journée en boucle. A quelques différences près cependant, puisque c’est non pas à la fin de la journée que la boucle se créé, mais plutôt au moment du décès inopiné et souvent cocasse de l’héroïne que celle-ci se retrouve au point de départ, à savoir, sa soirée d’anniversaire.
Cheveux et sourcils
On ne fait pas tourner autour du pot ni révéler des détails de l’intrigue, mais, outre la réalisation soignée et le scénario qui va rapidement plus loin qu’une simple boucle temporelle, on notera surtout la performance incroyable de Natasha Lyonne dans le rôle de Nadia. Avec ses cheveux infinis, ses mimiques, son charisme, et toute sa clic d’amis complètement barrés, on rentre très rapidement dans son petit univers, aussi étrange et farfelu soit-il.
Finalement, l’enjeu principal de la série, à savoir, trouver une solution pour sortir de cette boucle infinie, est presque au second plan face à la puissance de Nadia. Renforcée, quelques épisodes plus tard, par une figure diamétralement opposée mais tout aussi bien incarnée, par Charlie Barnett : Alan.
Court et intense
Avec des épisodes très courts (20 minutes chacun) et seulement 8 épisodes, Poupée Russe est une série qui se binge-watch regarde d’une traite, ou, en tout cas, très rapidement, et avec plaisir. Un petit apéritif léger et agréable que je vous conseille chaudement. On se quitte, comme d’habitude, avec un petit trailer.