[Série] – Sherlock

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Je n’ai jamais réussi à accrocher aux séries. Excepté certains cas spéciaux tels que South Park ou Friends, je n’adhère pas au concept en lui-même, pour plusieurs raisons que je n’évoquerai pas en détail ici. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé, et ce, avec plusieurs séries dont on me vantait la qualité ; bien souvent à juste titre. Prenons l’exemple de Breaking Bad, que j’ai commencé à regarder mais que j’ai fini par arrêter. Comme si le format en lui-même, le rendez-vous  régulier avec un court ou moyen métrage, aussi bien réalisé et intéressant soit-il, ne me correspondait pas.

Et puis, un jour, j’ai voulu faire plaisir à Madame, et j’ai lancé une lecture de la série Sherlock via Netflix.

Le plus grand des détectives

Sherlock, c’est une série anglaise qui reprend, à sa sauce, les aventures d’un des plus célèbres détectives privés of the world : Sherlock Holmes, et de son fidèle assistant, le Docteur Watson. Ici, pas d’Angleterre Victorienne, mais une version moderne des aventures de Holmes, en plein dans notre époque, avec notre quotidien hyper connecté, notre surmédiatisation quotidienne et nos voitures volantes.

J’avais assez peu apprécié le film, Sherlock Holmes, avec Robert Downey Junior et Jude Law. Le seul souvenir positif que je gardais du personnage, étant celui de la génialissime série animée de Maître Miyazaki. Du coup, je me suis lancé dans Sherlock, sans en attendre quoique ce soit, et pas vraiment motivé.

C’est là que les bonnes surprises sont arrivées.

Un format spécial

Sherlock comprend plusieurs saisons. A l’heure actuelle, il y en a 3 et une quatrième est en préparation. Pour l’instant, rien de transcendant pour un habitué des séries, hein ? Mais attends, petit criquet, je n’ai pas terminé. Sache également que chaque saison contient uniquement trois épisodes. Ah ! Voilà qui change des séries qui enchaînent une dizaine, voire une vingtaine d’épisodes par saison. Et pour couronner le tout, les épisodes durent plus d’une heure et demi. En fait, il s’agit de véritables films, avec une réalisation, un jeu d’acteur et une technique qui n’ont rien à envier aux meilleurs longs-métrages du moment ! On pourrait même dire que certains partis pris techniques donnent un cachet arti à l’ensemble.

sherlock-saison2« Qu’est-ce qu’on fait Sherlock ? » « On prend la pause, John »

Élémentaire mon cher Bilbon

Mais ce qui porte à bout de bras Sherlock, outre sa réalisation impeccable et son scénario intelligent (film de détective oblige), c’est la qualité de jeu de ses acteurs. Le fameux duo britannique est, on peut le dire, prodigieusement campé par Benedict Cumberbatch (que j’avais eu l’occasion de découvrir dans le superbe film Imitation Game) dans le rôle de Sherlock Holmes et par Martin Freeman (Love Actually, pour les fans de comédie romantique, mais surtout Bilbon dans le Hobbit). Les autres comédiens sont très bons, mais ces deux là éclaboussent de leur talent toute la série, en apportant un nouveau visage à leurs personnages respectifs.

Ici, Sherlock Holmes est un véritable sociopathe, qui a de véritables problèmes pour s’adapter et s’intégrer à son faible entourage. Certes, il est un génie, bien plus que dans n’importe quelle autre adaptation, mais ce génie là le dessert parfois, et le rend d’autant plus touchant par moments. John Watson, quant à lui, est dépeint comme un ancien militaire. Le genre de mec nerveux, très axé sur les sentiments, notamment les filles, mais assez brut de décoffrage. Une sorte de véritable opposé au détective et loin, très loin d’être un simple faire-valoir à Holmes, comme on pourrait l’envisager de prime abord.

0636e4ea2f0ca8914d8dad954067b84fd01d652e_hqBon ok, il n’y a pas que les deux acteurs principaux qui jouent admirablement bien. Jim Moriarty est ultra bien incarné par Andrew Scott, qui le grime en génie du mal complètement dingue et surpuissant.

Une attente insoutenable

Le seul vrai point noir de Sherlock est l’attente interminable entre les saisons. Je viens de finir la 3ème, qui se termine, tout comme la seconde, sur un incroyable cliffhangher, et je vais devoir patienter jusqu’en 2017 pour la suite… De quoi se ronger les ongles et oublier l’ambiance de la série. Dommage. Mais quand on mesure le degré de qualité de l’ensemble, on se dit qu’il faut bien de longs mois pour peaufiner tout ça. Allez les amis, on prend son mal en patience, et on retourne voir le dernier spectacle de Didier Gustin cherche d’autres supers séries sur Netflix.

maxresdefault3Pour les fans, un épisode spéciale sera diffusée ce Noël/Jour de l’an. Vraiment spécial, puisque l’action semble se dérouler à la véritable époque des nouvelles d’Arthur Conan Doyle, fin XIXème.


2 Comments

  1. Bap novembre 20, 2015 6:01  

    Sherlock est énorme en tout point.
    Et la saison IV arrive.

  2. CaliKen novembre 20, 2015 6:49  

    En 2017 mon ami… En 2017 !

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