J’ai toujours un petit pincement au cœur quand je parle de la série Kenshin. C’est un de mes premiers mangas. Je l’ai tellement kiffé… Tellement kiffé ! Il y a tout dedans. Des personnages stylés, des combats épiques, des dessins de plus en plus classieux, un peu d’histoire du japon, des vraies techniques de sabre, de vraies techniques improbables, un scénario chanmé jusqu’au 3/4 du manga…

On est en 2001, je découvre ce manga de ouf. Je le suis avec passion. Le 11 Septembre, j’achète plein de tomes à la FNAC. Y a plein de gens devant les télés, je me demande pourquoi… Arrivé chez moi, je regarde d’un œil distrait les évènements tragiques, puis j’éteins rapidement la télé pour me remettre à la lecture de mes nouveaux tomes.

Kenshin le Vagabond (Rurouni Kenshin, en nippon), c’est l’histoire d’un ancien assassin, employé par le gouvernement japonais pour instaurer une nouvelle ère : l’ère Meiji. Après avoir commis de nombreux meurtres, Kenshin se retrouve à errer dans ce nouveau Japon qui s’occidentalise et où il n’a plus sa place. Pire, il cherche à expier ses crimes, notamment celui de sa propre femme. Simplement muni d’un sabre à lame inversée, il porte secours aux personnes en difficulté et se liera d’amitié avec la jeune Kaoru… Puis plein d’autres personnages, plus ou moins amicaux, extrêmement stylés et intéressants. Les combats au sabre fusent, les dessins se font de plus en plus précis et classes au fur et à mesure des tomes, les personnages sont tous bien développés, et aucun personnage secondaire n’est laissé au placard au cours du manga. Au contraire, on se trouve rapidement à kiffer certains rivaux de Kenshin, parfois un peu plus complexes que le héros, et ayant des styles de combats vraiment sympas.

 BREF ! Quel ne fut pas mon plaisir en découvrant cette belle édition, très justement renommée Perfect Edition. Mais qu’est-ce qu’on a donc dans cette sublime édition ?

 -Bah déjà, la possibilité de redécouvrir un manga culte, pour ceux qui ne l’auraient pas eu à l’époque.

-De sublimes couvertures en couleur :

-Mais aussi des pages en couleur ! De toute beauté également :

-Et surtout, la suppression de ces horribles onomatopées énorme et pas très esthétiques qui gâchaient le dessin et servaient de moyen détourné pour censurer les passages gores. Pourtant, le manga ne l’est pas vraiment. On tombe parfois sur des moments bien violents, mais rien de terribles non. Bref, on redécouvre des scènes entières, superbes, et on respire en admirant enfin le travail de Nobuhiro Watsuki dans son intégralité.

Cette magnifique édition est dispo dans toutes vos crèmeries pour environ 10 euros. Je crois que ces tomes ne correspondent pas aux anciens, et qu’ils équivalent  deux tomes pour chaque, ce qui fera une série assez courte, tout de même (je n’ai pas été vérifier), du coup, c’est intéressant financièrement, malgré le prix assez élevé de chaque ouvrage… Enfin bref, si tu cherches un shonen vraiment bien, avec une réelle évolution graphique vers la fin, ou que tu veux te replonger dans ce magnifique manga… cours, vole !

 GATOTSU !