Bon, le jeu est sorti depuis un petit moment, donc je ne vais pas m’attarder pendant des heures sur son test, juste un petit ressenti synthétique.

Max Payne 3 est un très bon jeu. On prend beaucoup de plaisir à y jouer, et les subtiles nouveautés apportées par Rockstar (le système de couverture, le bullet time automatique qui permet de tuer un ennemi au moment où l’on a plus du tout de vie) sont intelligentes. Le jeu est beau, agréable à jouer, souffre de quelques bugs (il m’est arrivé de m’envoler dans le ciel pendant de longues secondes, juste en me plaquant contre un mur) et possède un scénario assez classique mais qui tient en haleine.

On retrouve l’ambiance des anciens Max Payne, surtout au moyen de flash back bien amenés, tandis que l’histoire principale nous amène au Brésil. Max y est body gard, oubliant un peu son ancien job de flic et la mort de sa femme et sa fille. Mais bien sûr, les emmerdes reviennent rapidement.

Bémol cependant sur l’habitude qu’à Rockstar de nous ressortir souvent les mêmes poncifs. Après GTA IV et ses add-ons, après Red Dead Redemption, j’ai l’impression d’avoir, avec ce Max Payne 3, une nouvelle fois le même personnage. Un genre de loser gentil mais pas trop, à la voix nasillarde et à qui il arrive plein d’emmerdes. Du coup, même si on garde le profil du Max Payne des premiers épisodes, on a parfois l’impression de se retrouver avec le héros Rockstar de base. Qui plus est, on oublie la mise en scène en mode comic et on se retrouve avec des cinématiques plutôt bien foutues, mais saupoudrées d’écran qui frise et qui tremble volontairement afin certainement de bien montrer que le héros est toujours sous l’emprise de l’alcool et des antalgiques. Sauf que, c’est rapidement très relou, ça casse un peu l’immersion, et ça donne la gerbe au bout d’un moment. Très dommage.

Enfin bon, je crache un peu dans la soupe, car Max Payne 3 est tout de même un très bon jeu.