C’est français, c’est frais, c’est pop, c’est bien, c’est leur second album : c’est Le SuperHomard.
Mieux que l’original
Lors de la critique du dernier album d’Hooverphonic, je vous faisais part de deux choses : ma déception mais aussi, mon intérêt pour un petit groupe français qui arrivait à faire mieux qu’Hooverphonic dans son domaine.
Pour être plus précis, Le Superhomard, c’est plutôt ce qu’aurait du devenir Hooverphonic, lorsque son virage pop a été définitif. Car clairement, il n’est plus vraiment question de trip-hop ici, mais d’une sorte de succession de morceaux aériens, portés par des violons et quelques passages cinématographiques « morriconiens ».
Pot Pourri bien conçu
La force du groupe d’Avignon, c’est de mélanger les influences tout en donnant à la production finale un aspect original. Pop psyché des années 60, musique de film (Ennio Morricone disais-je), basses et synthés parfois un peu électro 80’s mais pas trop (ouf !), voix féminine éthérée : tout ceci fusionne dans un ensemble qui vient flatter l’oreille comme une agréable brise sur le visage.
Et si la première écoute de Meadow Lane Park peut laisser légèrement de marbre, car on semble tourner en rond, la réécoute plus approfondie de l’album permet de relever d’étonnantes nuances dans la composition et rend les morceaux plus différents les uns des autres.
A suivre
Voilà donc un groupe à suivre, d’autant qu’il semble se produire assez régulièrement. Petit bémol pour le live : sur les quelques vidéos que j’ai pu voir, la chanteuse manquait un peu de présence, voire de justesse parfois : mais c’est histoire de chipoter. On se quitte cependant sur leur excellent clip de Springtime !