Nous en parlions il y a quelques temps, les derniers volumes d’Harry Potter m’ont déçu. J’imaginais d’autres choses. Des choses plus intenses, plus folles, plus relativement stylées.
Ceci dit, cette seconde partie est quand même vachement plus sympatoche que la première. Alors, oui, je vais pas revenir sur les regrets du roman : trop de morts inutiles, un gros brouillon de combat final sans finesse, un combat final qui ne met pas vraiment Harry Potter en valeur mais le rend, une fois de plus, plutôt chanceux et n’étant sauvé que par ses parents ou les propres erreurs de Voldemort.
Parlons en de Voldemort. Si on pouvait se l’imaginer plutôt impressionnant dans le roman, il est vraiment ridicule dans le film. Faible, toujours à souffrir quand il perd ses orcruxes, à s’énerver… il n’a rien d’un leader, ni d’un sorcier puissant. Incapable de comprendre que la baguette de Surreaux ne lui appartient pas. La preuve, son dernier dialogue avec Rogue est édifiant. Tout le charisme du personnage (et de l’acteur) de Rogue semblent le mettre au dessus, physiquement et psychologiquement de son maître. Il l’aura berné jusqu’au bout.
Parlons en aussi, tiens, de Rogue. La véritable bonne idée de toute la série. Le héros sacrifié, bien dark, à faire pleurer des jeunes filles Sasuke-Addict en mode émo quinquagénaire. Finalement, le passage flashback où Harry découvre la véritable histoire de ce héros maudit est peut-être le meilleur de tous les épisodes. Imagine un peu l’acteur, qui a fait un mec super froid pendant des années, se lâcher, d’un coup, lorsqu’il pleure sur le cadavre de Lily, lorsqu’on le voit défendre Harry Potter devant Dumbledore… Bref, un vrai régal. J’ai chialé comme une petite pisseuse oui
Bon, allez, je recommande quand même le film à tous les fans… Mais franchement, la série est devenue quand même super violente pour les gosses. Alors oké, les enfants ont grandis mais tout de même… Le passage où Rogue se fait défoncer par Nagini est bien trash.
Allez les petits, faites de beaux rêves !
Je vais retenir une chose, « J’ai chialé comme une petite pisseuse oui »