Dans la vie, on a des périodes. Hier encore, Gisèle me disait qu’elle était très tourte au saumon, en ce moment, alors que Timothin, lui, est dans une phase thriller horifique sur Netflix et Jean-Abdel, lui, est à fond dans la Dark-Romance.
Chacun son style, chacun ses mouvances, c’est ça qui est beau. C’est ça qui fait de nous des êtres humains. Nous sommes en mutation permanente à la recherche d’un plaisir sans cesse renouvelé.
« Et toi, CaliKen, c’est quoi ta période alors ? » me demandes-tu, avide de réponses et de friandises. Et moi, de te répondre alors, dans un grand sourire plein de bienveillance : Le RPG Old School. Et japonais, si possible.
RP QUOI ?
Je ne vais pas faire l’affront de résumer le principe du genre aux connaisseurs, mais, pour les autres, précisons quelques points, tout de même.
Le RPG, à savoir, Role Playing Game, c’est ce genre de jeu avec souvent des combats au tour par tour, une équipe de personnages aux différentes caractéristique, un gain d’expérience au fil de l’aventure, une progression dans une histoire, etc. Si je te dis Final Fantasy, Dragon Quest ou encore Philippe Etchebest, tu commences à comprendre.
Le premier Final Fantasy, dans sa version « Pixel Remaster »
RPG, parce que j’ai donc envie de jouer à ce type de jeu, et Old School, parce que je veux du bon vieux RPG, celui de la fin des années 80 jusqu’au milieu des années 90. Des gros pixels, des univers héroic-fantasy et des chevaliers qui tapent fort sur des monstres. Voilà. En ce sens, les deux Octopath Traveler m’avaient pas mal rassasié en proposant un très bon design, en collant des personnages en pixels sur un bel univers en 3D. Du rétro fait avec du neuf, et ça marche. J’en parle plus en détail ICI d’ailleurs.
Oui mais quand quelque chose t’anime, un seul jeu ne suffit pas. Il m’en fallait plus. BEAUCOUP PLUS.
LA FANTAISIE FINALE
Après Octopath, l’envie de J-RPG a repris… Et j’ai donc décidé de me retrousser les manches et de m’atteler à ce gros morceau qu’est la saga Final Fantasy. Et oui mon petit, à un moment, il faut s’occuper de l’éléphant au milieu de la pièce, comme le dit l’expression, et s’attaquer à la plus fameuse série de RPG de l’histoire, n’ayons pas peur des mots. Car si j’ai un peu taté de Dragon Quest, l’autre immense série RPG vidéoludique, la Fantaisie Finale, je ne la connais que de très loin : le Remake du 7 sur PS4, le 14 en ligne, le début du 6, et puis…. c’est tout.
J’ai ainsi décidé de commencer par le commencement, avec le tout premier, et son édition « Pixel Remaster« , que je trouve vraiment bonne, sur Switch. Un bon RPG très à l’ancienne (difficile de faire plus vieux en terme de RPG nippon), un peu sec tout de même, avec des moments un peu complexes au niveau des énigmes et un scénario simpliste. La possibilité d’accélérer les gains d’XP et d’argent, offerte par la version Pixel Remaster, est un vrai plus et évite de faire trop de leveling.
Ca en fait beaucoup, du jeu vidéosse !
En toute logique, j’ai ensuite entamé FFII qui s’avère plus problématique pour moi. Son approche spéciale du gain d’expérience, basé uniquement sur les actions entrepris dans le combat, m’attire beaucoup moins, et j’ai donc laissé le jeu de côté, pour le moment.
FFII est tout aussi mignon, mais les personnages n’acquiert pas de l’expérience de la même façon, et ça me convient moins…
S’en est suivi le début du légendaire FF7 dans sa réédition Switch, toujours, mais que j’ai laissé de côté, le temps de peut-être refaire les autres FF, dans l’ordre. Vaste programme, hein ? Autant dire qu’il va me falloir beaucoup de temps libre.
LA RECETTE RETRO
Je pourrais parler des RPG actuels, puisque je suis actuellement sur le monstrueux Baldur’s Gate 3, mais on s’éloigne du trip rétro et japonais. Du coup, dans ma recherche de plaisir vidéoludique ancien, je me suis également rabattu sur ce qui se fait très bien à notre époque : la nostalgie. Plusieurs RPG récents jouent cette carte, et j’ai notamment évoqué, plus haut, les très bons, mais perfectibles, Octopath 1 et 2. Par la suite, j’ai entendu beaucoup de choses très positives sur deux titres apparemment excellents, que sont Sea of Stars et Chained Echoes.
Le premier, vraiment très beau, et au système de combat assez sympa, m’a cependant rapidement perdu avec son scénario niais et tellement classique que j’avais, à la longue, l’impression d’être face à une fan-fiction de collégien. J’avais envie de claquer les personnages au bout de quelques heures de jeux, tellement ils étaient stéréotypés et insupportables, du coup, j’ai laissé le jeu de côté.
Le jeu est sympatoche mais…
Les dialogues sont nazes. Mention spéciale à cette pirate qui fait de l’humour méta sur le jeu avec la finesse d’un 38 tonnes « REGARDEZ, ON A BIEN COMPRIS LE RPG ET SES PRINCIPES, LOL » Horrible.
Dans le même genre, j’avais lu et entendu que Chained Echoes était une œuvre géniale, et qu’il fallait vraiment tester cette ode au J-RPG, faite par un seul homme, en plus. Après plusieurs heures de jeux, pareil, j’ai déchanté. Alors certes, l’histoire est bien plus complexe, le système de combat a l’air très riche, mais le jeu m’est tout de même tombé des mains au bout de quelques heures. Le courant n’est pas passé, les personnages me paraissaient ternes, sans intérêt, la musique bof, les graphismes OSEF, etc, etc.
Les personnages sont vraiment, pour moi, insipides. Les combats sympatoches, mais pas folichons non plus…
On ne lâche pas l’affaire, et j’ai commencé récemment Eastward, et là, ne vendons pas la peau du Gluant avec de l’avoir tondu, je sens que j’accroche bien plus. Le soft est plus un Action-RPG, voire même, carrément Action-Aventure, comme un Zelda 2D, mais l’univers m’a l’air bien plus en adéquation avec ce que j’apprécie. On notera aussi les grosses références à Earthbound qui ne sont pas pour me déplaire. Attendons, jouons, et ensuite, jugeons.
Esthétique très sympa pour Eastward
LA RECETTE RETRO
Voilà, mon petit PNJ… voilà où nous en sommes. Un homme, approchant de la quarantaine, cherchant des jeux vidéo agréables. Et toi, tu cherches peut-être une morale à cet étrange billet qui n’aura pas fait avancer le schmilblick…
Moi aussi. Peut-être que nous avons juste, toi et moi, gagné un peu d’expérience. Alors rendez-vous au niveau suivant, pour une nouvelle dose d’aventure et d’héroïsme.
Adieu.