Angle Mort et Clignotant

Pendant le confinement, nous avons commencé à faire des playlists musicales au boulot. Les thèmes étaient divers et variés, comme les différentes expressions de ton visage lorsque je te clame les plus beaux poèmes, ou que je danse nu face à une cheminée, sur une peau de bête, lors d’un hiver interminable dans un chalet savoyard.

De fil en aiguille, de thèmes rock, jazz, électro en sélections cool, pêchues ou nostalgiques, la folie du confinement nous a peu à peu emporté. Ainsi sont nées les playlists du confins : des sélections de musiques improbables, car tu connais mon appétence pour ce genre de musique.

 

Découverte un jour

Je faisais ces playlists sur Youtube, pour partager la bonne parole au plus grand nombre. Mais pour diversifier mon activité, je suis passé également sur la plateforme de streaming musical Spotify. Mais voilà, certains morceaux n’étaient pas dispos. Du coup, il fallait que je refasse les playlists et que je remplace les morceaux manquants par d’autres pépites nanardesques, du même acabit.

C’est ainsi que je découvris le morceau Z.I (pour Zone Industriel), de l’obscur groupe « Angle Mort & Clignotant« . Seul morceau de la playlist a être volontairement drôle : je l’ai mis dans un coin de mon cerveau avant, un jour, de me décider à découvrir les autres titres de ce groupe renversant.

Je passe à la trap

Les deux musiciens sont clairement ravagés. On pourrait d’abord, se focaliser sur les paroles de leurs chansons : répétitives, simplistes, entêtantes, et géniales. On se surprend à les trouver parfois plus profondes que prévues (mais vraiment parfois hein), et on apprend très rapidement les textes par cœur. Tantôt criées, tantôt rapées, tantôt presque chantées, les paroles s’appuient sur des instrus trap survoltées. 

Rapidement, on en redemande, les morceaux rentrent dans la tête et n’en sortent plus. Comme ce Jean-Paul Roouve, du plus bel effet.

Des clips bien classes

Les clips sont à l’image du groupe : déjantés et débiles. Mais finalement on y retrouve aussi un cachet artistique, à l’image, par exemple, de l’Autoroute du Plaisir. Oui, parce que comme le nom des deux guignols l’indique, les thèmes centraux reviennent souvent sur le monde de l’automobile un peu crasse.

Du son et du live ?

En terme d’écoute, je vous renvoie donc sur leur page youtube, mais aussi sur leurs différents albums dispos en streaming. Il y a aussi un album en support PHYSIQUE, et oui ma petite dame.

Le genre de truc que j’aimerais bien voir un live un de ces quatre. Ils ne jouent pas tous les quatre matin, et rarement sur Paris, à ce que j’ai compris, mais ces types m’intéressent.

Allez, on se quitte en bons termes, avec ce dernier clip. Amusez-vous bien.