[Test] Children of Morta (One et Switch)

C’était quelque chose qui me trottait dans la tête depuis un certain temps. Et puis, je me suis décidé : hop, je me suis abonné au Xbox Game Pass. Et ça fera sûrement l’objet d’un billet en soi, tant cette offre a de quoi faire parler.

Children of Morta a été le premier jeu que j’ai téléchargé, une fois abonné au Game Pass. Il me faisait de l’oeil depuis longtemps, les gens autour de moi ne tarissant pas d’éloge sur son compte. Une fois terminé, qu’en retenir ?

Du plaisir. Beaucoup de plaisir.

Dans Pixel Art, il y a « Art »

Bien souvent, des jeux indés se cachent sous le pixel-art pour mieux étouffer la misère. Sous couvert de projet artistique, on se retrouve parfois avec du pixel en veux-tu en voilà, et pas souvent bien exploité. On oublie cet amer constat avec Children of Morta, tant le studio Dead Mage a magnifié le principe.

Avec quelques pixels, et des animations magnifiques, il réussit à donner un cachet extraordinaire aux personnages et aux environnements. L’appel à l’imagination marche parfaitement, on comprend chaque expression, aussi simple que soient les graphismes. Je ne crois pas avoir vu une telle maîtrise du pixel jusqu’alors, tant on se trouve face à quelque chose d’unique et de réellement artistique.

Que La Famille

Mais Children of Morta, ce n’est pas qu’un bel enrobage. C’est aussi une histoire. Alors que l’on pourrait s’attendre à un simple scénario amenant bon Rogue Like, on se rend compte rapidement que l’histoire est au même niveau que le gameplay : c’est-à-dire très haut. On y suit l’histoire de la famille Bergson, de la grand-mère jusqu’à ses petits enfants. Une famille d’aventuriers aux nombreux pouvoirs, qui se bat sans relâche contre un mal étrange appelé la Corruption…

Au fil du jeu, et contre toute attente, on s’attache à chaque membre de la famille, chacun ayant ses spécificités, que se soit au niveau de son histoire ou bien à la façon dont on manipule le personnage à travers les niveau. L’univers, quant à lui, est surprenant et prends place dans un univers heroic-fantasy du plus bel effet. Une fois le jeu terminé, on a qu’une seule envie :  recommencer le New Game + pour mieux analyser les enjeux de l’histoire, maximiser ses personnages et comprendre les liens qui unissent cette sympathique famille.

Aux Petits Oignons

 

Finalement, on parlera du gameplay en dernier : étrange pour un rogue-like, non ? Ce dernier est parfait. Il réussit le tour de force de mêler des éléments de rogue-like, avec une création aléatoire des niveaux, des monstres par centaines et de véritables éléments de RPG : progression intelligente des personnages avec chacuns leurs spécificités, et attaques spéciales, cumule d’expérience etc.

On pourra pester contre quelques ralentissements, mais sinon le plaisir de jouer est vraiment présent et on enchaîne les niveaux sans se rendre compte du temps qui passe, avec le désir de progresser dans l’histoire, et de connaître chaque personnage sous le bout des doigts.

Vous l’aurez compris, petits amis imaginaires du pays de la choucroute et des fleurs sauvages, Children of Morta a été une vraie petite claque pour moi. De plus, il est tout à fait possible de faire de courtes parties d’une demi-heure environ ou bien d’enchaîner les heures sur ce jeu qui ne m’aura décidément pas laisser de marbre.