Salut les amis !
Plus d’un mois sans article ?! Bah oui, entre le boulot et les vacances (où j’ai pas mal décroché d’internet), on a pas trop eu le temps d’alimenter CaliKen.fr
Ne t’inquiète pas petit oiseau bleu, il nous reste moult conseils et autres folies à partager ensemble. A commencer par cette série Netflix : Parasite : la maxime.
Le mangasse
Bande dessinées chinoises violentes, les mangasses sont connues pour…
Au départ, Parasite est un manga de Hitoshi Iwaaki prépublié entre 1988 et 1994, et comme souvent, sorti bien plus tard en France, puisque édité entre 2002 et 2004 par Glénat. Du coup, le style graphique a pris un sérieux coup de vieux, avec un dessin très typé années 80. Je te laisse en juger par toi-même.
Le dessin a clairement vieilli
D’où l’excellente initiative du non-moins excellent studio Madhouse (à qui on doit la tout aussi excellente adaptation animé de One Punch Man) de sortir le manga dans une version rajeunit et au goût du jour, qui plus est, sur Netflix.
Pitch
Une nuit, des petits vers venus de l’espace intersidéralement intersidéral, tombent par centaines et s’introduisent chez des gens endormis. Comble du délice, ils se glissent sous leur peau et remontent jusqu’à leur cerveau pour en prendre le contrôle. De véritables parasites en somme. D’où le titre. Tu comprends Jean-Piotr ?
Notre héros, quant à lui, subit le même sort mais à la présence d’esprit, en voyant le vers remonter le long de son bras, de se faire un garrot avec le cordon de son casque d’écoute. Le parasite reste ainsi bloqué dans son bras et ne peut pas prendre possession du corps.
Je te résume brièvement la suite : n’ayant pas pris possession de son hôte, le parasite du héros se lie plus ou moins d’amitié avec lui et devient son bras droit (!), lui permettant notamment d’aller taper d’autres parasites qui, eux, sont nettement plus belliqueux et mangent, notamment, des gens.
Cette scène est absolument superbe
Une saison, beaucoup de bonheur
On excusera ma description sommaire, mais l’anime (je ne peux pas confirmer pour le manga, que je n’ai pas terminé) va plus loin que la simple baston entre un humain parasité et de véritables monstres. Les relations entre les protagonistes sont intéressantes, bien qu’on n’échappe pas aux poncifs du genre, avec la petite amie niaise, le héros shonen à souhait qui devient de plus en plus fort et courageux, et les morales du genre « je dois me dépasser pour sauver le monde et me sacrifier et mon sacrifice ne sera pas vain et oui ahahahah » qui n’en finissent pas. On notera aussi une intéressante vision du parasite, abordé au fur et à mesure de l’unique saison de la série qui se développe autrement qu’en étant un simple tueur décérébré. Enfin, la vision écologique et humaniste n’est pas sans déplaire.
La relation entre Shinichi, le héros, et Migi, son parasite est à la fois attachante et plus profonde qu’on ne le penserait.
Migi réfléchit comme un parasite, dénué de sentiments et ses apparitions sont à la fois flippantes et drôles.
Bref, sur la petite quasi trentaine d’épisodes, il y a vraiment de quoi se faire plaisir, d’autant que le dessin, mis au goût du jour, s’accompagne d’animations vraiment réussies, de quelques scènes de combat (pas trop nombreuses) bien foutues, témoignant bien de l’extrême soin accordé par le studio Madhouse quand il adapte un manga. Un petit exemple en suivant ce lien (attention, c’est ultra violent)
Comme d’habitude, je nous laisse avec le trailer et cette horrible générique d’introduction qui se laisse adorer (au bout de presque 30 épisodes hein, on s’habitue).