Saintélyon : Nuit, kilomètres et amitié

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Salut les amis !

Un petit moment sans article sur CaliKen.fr : la gastro a frappé ma petite famille et autant vous dire que nous n’étions pas au top pour écrire un article. Ce n’est pas faute d’avoir écouté moult albums musicaux extraordinaires à partager ou testé quelques pépites vidéoludiques, mais, l’énergie n’était point là.

Ce n’est pour autant qu’on se tourne les pouces. Au contraire. Dans la nuit du Samedi 1 Décembre au Dimanche 2 Décembre, je vais faire ce qui s’annonce comme mon plus grand challenge sportif jusqu’à lors : La Saintélyon.

Quésaco ?

Tu connais ma petite passion pour la course à pied, je t’en parle depuis un petit moment maintenant. N’ayant pas vraiment un esprit compétitif, j’ai toujours été, en revanche, assez accroc à tout ce qui est progression personnelle. Savoir que tu peux faire ça, et ensuite, encore ça, et ensuite, t’attaquer à ça. Bref, après avoir bouclé mon 5ème Marathon en Mai dernier, avec le magnifique opus de Genève, et sentant que ça devient vraiment compliqué d’aller sous les 3h30, j’ai été séduit par une course d’une dimension encore plus épique : la Saintélyon. D’ailleurs, merci à l’ami Ludo de me l’avoir si bien vendue !

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Je te la fais courte, parce que la course, en elle-même, est bien longue : la Saintélyon, c’est 81 km de course, de nuit, dans les montagnes, entre Saint-Étienne et Lyon. Bref, autant te dire que là, on oublie la performance, puisque finir la course en est déjà une à part entière, en tout cas pour moi. Grosse préparation matérielle, car il faut du matos (lampe frontale, vêtements spécifiques, camelbak, etc.) et physique, évidemment, même si là, je dois dire que je m’aventure en terrain totalement inconnu.

saintélyon parcours

Voilà mon petit Bernardo, je te laisse avec la vidéo de l’édition 2017. Si tu n’entends plus parler de mois après le 1er Décembre, c’est que j’aurai été mangé par les loups. Je suis excité et effrayé en même temps. Comme ça a l’air d’être une aventure formidable et que je suis une flipette et que je veux vivre ça à deux, je ferai la course avec mon ami de longue date, le grand Hugues