Oui, oui, je le sais, mon bébé est adorable. En tant que père, j’ai beaucoup de chance d’avoir un petit garçon si mignon, qui a fait ses nuits tôt, qui ne hurle pas trop malgré ses dents, la faim, etc. De la chance et, peut-être aussi, qu’on se débrouille pas trop mal non plus avec Madame !
Peut-être également avons-nous eu et avons-nous toujours de saines lectures. En voilà une que je vous conseille mille fois.
La recette danoise
Co-écrit par Jessica Joelle Alexander et Iben Dessing Sandahl, ce petit manuel d’éducation heureuse est une vraie mine de renseignements. Il s’appuie sur de nombreux classements qui mettent en avant le fait que le Danemark serait l’endroit où les gens seraient le plus heureux. Grâce à… Grâce à l’éducation, en grande partie.
La solution, une fois de plus, n’est pas compliquée et on se retrouve souvent, au cours de la lecture, à se dire « mais oui, bien sûr, c’est évident, pourquoi n’y ai-je pas pensé avant » ?
Le livre se base sur 6 principes fondateurs de la parentalité danoise :
-L’importance du jeu, notamment laisser l’enfant jouer seul (c’est en jouant que l’enfant peut recréer les situations qu’il a vécu dans la journée)
-L’authenticité : savoir dire qu’une situation est triste, assumer de ne pas savoir quelque chose, dire ce que l’on ressent à l’enfant, même le négatif.
-Le recadrage : savoir positiver des situations et dissocier le problème de l’individu (ex : répéter à un enfant qu’il est maladroit va l’enfermer dans cette situation et le persuader qu’il l’est de façon permanente)
-L’empathie. Ne pas dire à son enfant que son copain ou sa copine est méchant parce qu’il a fait quelque chose de mal, mais plutôt se concentrer sur les raisons qui ont fait qu’il ou elle était de mauvaise humeur, et mieux cerner son problème.
-L’absence d’ultimatum
-Le « Hygge » une sorte de sentiment de bien être typiquement danois.
A lire
Un bouquin à lire, que l’on soit parent ou non d’ailleurs. Facile et accessible, il nous aiguille sur bien des points, sans remettre en question notre parentalité, ou notre enfance… quoiqu’un peu quand même.