[Cinéma] Minuscule : La Vallée des fourmis perdues.

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Besoin de légèreté. Besoin de voir un petit film sans prétention, sans me renseigner dessus auparavant. Je m’attendais à un Pixar, à une petite histoire romancée avec des personnages attachants. J’ai été plutôt surpris. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Une petite amitié vient de naître

Minuscule, c’est quoi ?

C’est avant tout une série d’animation  qui existe depuis 2006. Soyons honnête, Minuscule cible avant tout… les minuscules. Petites bouilles rondes et autres jeunes ouistitis seront très heureux de découvrir la nature à travers ce film mi-documentaire mi-aventure, les fesses entre un Mille et Une Pattes sans parole et un Microcosmos « cartoonisé ». Oui, ne vous attendez pas à des dialogues plein d’humour, ici, les insectes poussent uniquement des cris très particuliers, communiquent un tant soit peu, mais ne parlent pas. On passe donc les 20 premières minutes à observer tout ça d’un œil interrogateur avec un peu d’angoisse. Qui plus est, le rythme est lent, très lent…

 Maman coccinelle et ses petits

Et ça cause de quoi ?

Tout commence par un jeune couple, dont la femme est enceinte, et qui, sentant que Monsieur Bébé est sur le point de montrer le bout de son cordon ombilicale, interrompt son pic-nique sylvestre précipitamment, laissant sur place quelques objets (pollueurs !), dont une boîte remplie de sucre. Oui. Des carrés de sucre à ne plus savoir qu’en faire ! Le Graal pour tout insecte qui se respecte. Un petit escadron de fourmis noires va tenter de récupérer la boîte et de la ramener à sa fourmilière. Un bon prétexte à de multiples rencontres et péripéties, notamment face aux terribles fourmis rouges, et l’occasion de créer une belle amitié entre le leader des fourmis noires et une petite coccinelle dont l’aile est cassée, et qui les accompagnera pendant ce long voyage.

Les « méchants » de l’histoire, les fameuses fourmis rouges, ne possèdent pas les grands yeux ronds des autres insectes, mais ont pour le coup beaucoup plus d’expressivité dans leur regard.

Et alors c’est bien ?

Passées les 20 premières minutes où l’on se demande ce que l’on fait là et où l’on suit l’aventure d’un air un peu hébété, on se laisse finalement happer par le film et son ambiance assez lente, contemplative. Certes, les décors ne nous en mettent pas la vue, la technique d’animation est bien fichue mais pas extraordinaire … Mais ces petits insectes aux grands yeux ronds sont attendrissants. L’histoire est touchante, bien tournée et l’on se prend à s’imaginer enfant, ou avec des marmots avec soi, à savourer ces moments simples et efficaces, qui nous font rêver, tout simplement. Le film nous emporte, on s’attache à l’histoire et à ces petits insectes mignons et à leur façon de communiquer si particulière et à cette aventure minuscule pour nous, gigantesque pour eux.

Avec leurs grands yeux ronds, les créatures de Minuscule deviennent rapidement très attachantes.

Bref… Un petit instant simple et agréable. Je vous laisse avec la bande annonce.